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Passé, présent, futur. Les Jeux Olympiques ont, font et vont continuer à faire parler et marquer la mappemonde parisienne. Trois jours après la torrentielle cérémonie d’ouverture, la maire de Paris, Anne Hidalgo, a annoncé dans une interview à France Bleu Paris son intention de « conserver trois objets iconiques » de la quinzaine en cours.
Le premier évoqué est la vasque olympique électrique, allumée en tandem par Marie-José Pérec et Teddy Riner dans le jardin des Tuileries. « La vasque est un objet extraordinaire et l’endroit dans lequel elle se situe est magnifique », a-t-elle déclaré. Une affirmation suivie et corroborée peu après à l'AFP (via France 3) par son adjoint aux sports, Pierre Rabadan : « La mairie est en train de travailler sur les solutions techniques, comme garder la vasque malgré les conditions météo à l’année à Paris. »
Autre symbole des JO évoqué : les anneaux olympiques, scellés depuis début juin à la tour Eiffel. Un assemblage éternel qui aurait presque du sens (historique) : la Dame de fer était elle aussi censée être démontée après l’Expo Universelle de 1889.
Louise Michel et Gisèle Halimi
Ultime symbole mentionné : le tableau de la sororité, marquant et largement applaudi, qui a vu le dévoilement de dix statues de femmes dorées en face de l’Assemblée nationale pendant la cérémonie d’ouverture. Parmi elles, des figures classiques de la mémoire républicaine comme Olympe de Gouges ou Simone Veil. Et d’autres, bien moins consensuelles comme Louise Michel, membre de la Commune, anarchiste et féministe ; ou Gisèle Halimi, militante anticoloniale, féministe et figure de la lutte pour la légalisation de l’avortement.
Où pourrions-nous les retrouver ? Dans la transmission, la maire de la capitale évoquait le 18e arrondissement - Louise Michel y a d’ailleurs habité et milité - et des discussions à venir avec le maire Éric Lejoindre. On vous l’a dit, les JO vont encore faire parler.