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On s’accorde souvent à dire que Berlin a la meilleure vie nocturne, que Paris maîtrise l'art de la pâtisserie comme personne, que Londres excelle au théâtre, et que Barcelone est imbattable côté architecture. Mais alors, s'il fallait choisir entre toutes, quelle ville européenne décrocherait vraiment la première place au classement général ? On a tranché !
Le classement annuel des 50 meilleures villes du monde de Time Out vient d’être dévoilé : Le Cap rafle la couronne en tant que destination la plus excitante de l’année à venir. Mais 49 autres villes figurent aussi dans notre top 50, dont pas moins de 22 situées en Europe.
La première d’entre elles est Londres, l’une des six villes britanniques à figurer dans la liste pour 2025. Comme l’écrit Joe Mackterich, rédacteur en chef de Time Out UK, la place de Londres dans ce classement est « indiscutable, grâce à sa cuisine incroyable, sa culture des pubs indétrônable, ses opportunités de shopping incomparables et, surtout, ses habitants. » 2025 est une année particulièrement excitante pour découvrir Londres, et pas seulement à cause des nouveaux trains de la Piccadilly Line (même si ça nous enthousiasme un peu, on avoue). C’est surtout parce que la ville est en train de se débarrasser de sa mauvaise réputation en termes de nightlife.
Ces dernières années, elle a même connu une sacrée renaissance en la matière. Elle abrite désormais des lieux comme le Lion and Lamb à Hoxton, un pub à toit plat transformé en club branché, le surprenant Here at Outernet, le dynamique Colour Factory à Hackney Wick, le très engagé The Cause et l’iconique Fold à Canning Town. Sans oublier la nouvelle vague d’espaces queer flambant neufs : la Camionera, The Wing and a Prayer et The Divine (créé par les équipes derrière The Glory), pour n’en citer que quelques-uns.
L’Espagne décroche la deuxième place en termes de nombre de villes présentes dans la distribution, avec Barcelone, Séville, Madrid, Valence et Bilbao. Mais c’est en réalité Porto qui s’impose à la deuxième place du classement, suivi de Copenhague en troisième position.
En France, Paris et Marseille, se hissent, respectivement, aux 19e et 38e places du classement. Pendant l’été olympique, Paris a brillé sous les projecteurs mondiaux, mettant en avant sa culture, son identité, sa singularité auprès de milliards de personnes. La cérémonie d’ouverture a parfaitement traduit l’essence de Paris aujourd’hui : une ville avec un patrimoine architectural unique, façonné par une histoire riche, indéniablement moderne. Paris est queer, inclusive et, bien sûr, très avant-gardiste en matière de mode – qui pourrait oublier le saisissant contraste entre Aya Nakamura lamée d’or Dior et la Garde républicaine ultra-traditionnelle ? Mais au-delà du spectacle et du sport, les Jeux olympiques ont durablement changé la vie quotidienne des Parisiens. De grands projets d’infrastructure comme de nouvelles pistes cyclables, des stades flambant neufs et des lignes de métro plus étendues ont transformé la ville.
Quand la flamme olympique a débarqué au Vieux-Port de Marseille, le prestige de la ville a atteint un nouveau sommet. En à peine cinq ans, Marseille est devenue un refuge pour les artistes en quête de soleil, les chefs tatoués lassés du battage parisien et les marques de luxe cherchant une nouvelle inspiration pour leurs podiums. Chaque quartier déborde de vie, du cœur de Noailles aux abords du Vieux-Port, des rues taguées de Notre-Dame-du-Mont (élu quartier le plus cool du monde par Time Out) aux pentes de Vauban. Du lever du soleil jusqu’à bien après la tombée de la nuit, on croise les "cool kids" marseillais sautant d’un nouveau coffee shop à un vieux bar, d’une galerie d’art indépendante au gigantesque musée du Mucem, et des terrasses baignées de soleil aux criques secrètes du parc national des Calanques.