Portrait of Graciela Iturbide. photo by Luis Poirot,  2015
Portrait of Graciela Iturbide. photo by Luis Poirot, 2015
Portrait of Graciela Iturbide. photo by Luis Poirot, 2015

5 raisons d'aller voir l'expo “Graciela Iturbide, Heliotropo 37” à la Fondation Cartier

Une expo magnifique consacrée à la légende de la photographie mexicaine, Graciela Iturbide.

Zoé Terouinard
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Superstar de la photo, la légende mexicaine Graciela Iturbide fait l’objet d’une maousse rétrospective à la Fondation Cartier. Jusqu’au 29 mai prochain, ce sont pas moins de 200 œuvres qui viennent squatter les cimaises du spot du 14e arrondissement. Pas encore convaincu ? Voici cinq bonnes raisons de découvrir son expo, Heliotropo 37. Promis, vous ne le regretterez pas !

Pour plus d'infos sur l'expo, cliquez ici.

5 raisons d'aller voir l'expo “Graciela Iturbide, Heliotropo 37”

1. Parce que c’est la Frida Kahlo de la photo

Son nom ne vous dit peut-être rien mais Graciela Iturbide est une véritable star au Mexique. Formée par Manuel Álvarez Bravo, elle offre depuis les années 70 des vues inédites sur son pays natal (mais pas que), à mi-chemin entre photos documentaires et images poétiques. Lauréate du prix W. Eugene Smith en 1987 et du prix Hasselblad en 2008 (les Oscars de la photographie), Graciela Iturbide maîtrise tout, du portrait à la photographie de paysages en passant par la capture des rituels et traditions ancestrales, qu’elle développe dans son atelier du quartier de Coyoacán (Mexico). Comme la peintre Frida Kahlo et le cinéaste Luis Buñuel !

2. Pour découvrir sa plus grande rétrospective française

Après un passage éclair à Beaubourg en 1982, Graciela Iturbide semblait avoir déserté les institutions françaises. Un manque que comble la Fondation Cartier en lui offrant sa première expo digne de ce nom sur la terre de Molière ! Avec pas moins de 200 tirages, allant de ses premiers essais en 1972 à une série en couleurs spécialement réalisée pour l’expo, Heliotropo 37 nous invite à plonger, tête la première, dans l’univers de l’artiste. 

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3. Pour voyager au Mexique…

Et si l’on troquait le métro parisien pour un p’tit tour à Mexico ? Graciela Iturbide capture son pays comme personne, documentant le quotidien de la communauté des Indiens Seris dans le désert de Sonora (au nord-ouest du pays), des femmes et de la culture zapotèque de la vallée d’Oaxaca, ou encore celui des cholos, un gang établi à Tijuana. L’occasion parfaite de découvrir un pays aux mille visages.

4. … et un peu partout dans le monde !

Originaire de Mexico, la photographe n’en demeure pas moins une véritable citoyenne du monde. A Madagascar, elle a réalisé une série pour Médecins sans frontières avec pour modèles des femmes atteintes du sida. En Inde, elle s’est intéressée aux prostituées et aux travestis. Aux Etats-Unis, elle a délaissé le portrait pour capturer les paysages oubliés des Etats du Sud. L’exposition rend compte de plus de cinquante ans de voyages, des Amériques à l’Asie en passant par de nombreux pays d’Europe. Une véritable globe-trotteuse, on vous dit.

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5. Parce qu’Heliotropo 37, c’est une histoire de famille !

Intitulée d’après la rue qui abrite le studio de l’artiste à Mexico, l’expo s’appuie sur le lien indéfectible entre Graciela Iturbide et son fils, l’architecte Mauricio Rocha. Celui qui a construit l’incroyable atelier de sa mère est aussi à l’origine de la scénographie de cette grande exposition-portrait. Dialoguant avec le bâtiment iconique de Jean Nouvel, Mauricio Rocha propose une atmosphère entre modernisme et tradition invitant à la contemplation. 

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