Germaine Krull, 'Mannequins dans une vitrine', 1930 / © Estate Germaine Krull, Museum Folkwang, Essen
Germaine Krull, 'Mannequins dans une vitrine', 1930 / © Estate Germaine Krull, Museum Folkwang, Essen

Exposition • Germaine Krull au Jeu de Paume

Du 2 juin au 27 septembre 2015

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On les compte sur les doigts d'une main - allez, de deux mains -, les rétrospectives qui ont été consacrées, à ce jour, à Germaine Krull. Etonnant, quand on sait que l'Allemande fut sans doute l'une des femmes-photographes les plus influentes de l'entre-deux-guerres. C'est que la carrière de cette artiste liée corps et âme aux mouvements d'avant-garde s'avère finalement assez courte, un brin dispersée, et que son œuvre souffre, dans l'ensemble, d'un manque criant d'archivage. Chose qui n'aura pas empêché le Jeu de Paume de rassembler un fonds significatif de tirages pour rendre hommage, jusqu'au 27 septembre, à ce monstre du huitième art. Au total, 150 clichés retracent les pérégrinations parisiennes, les expérimentations visuelles et les innovations apportées au livre photographique qui ponctuent la vie artistique de Germaine Krull. Elle qui, malgré ses affinités avec les grandes et folles idées des avant-gardes, se montra toujours prête à sacrifier l'esthétisme au profit du reportage et de l'immédiateté. Et qui, en bonne gauchiste invétérée, croyait dur comme fer que « le vrai photographe, c'est le témoin de tous les jours, c'est le reporter ». 

LIRE NOTRE CRITIQUE DE L'EXPOSITION

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