Fondation Louis Vuitton
© Paul RossiFondation Louis Vuitton

Fondation Louis Vuitton

La Fondation Louis Vuitton accueille les plus grandes stars de l'art d'hier et d'aujourd'hui
  • Musées
  • 16e arrondissement
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Time Out dit

La Fondation Louis Vuitton a jeté l'ancre dans le bois de Boulogne en octobre 2014, sur le site d'un ancien terrain de bowling. Le spectaculaire vaisseau dessiné par l'architecte star Frank Gehry accueille les œuvres collectées par le PDG du groupe LVMH Bernard Arnault. Encore un beau bijou pour l'art contemporain, financé par un des grands groupes financiers liés à l'industrie du luxe – symbole d’une époque excessive où culture rime avec grosse fortune.

En chiffres, la Fondation Vuitton, c'est une coquille faite de 12 voiles de verre qui aurait coûté au minimum 100 millions d’euros, et à l'intérieur de laquelle siègent un auditorium et un espace d'exposition de 3 850 mètres carrés, composé de 11 galeries. Une surface muséale finalement assez restreinte par rapport notamment au gigantesque musée Guggenheim de Bilbao, réalisé lui aussi par Frank Gehry.

Situé dans les beaux quartiers excentrés de l'Ouest parisien, cet écrin pour l’art contemporain s'avère grandiose, impressionnant et excelle dans la fonction qu'il a choisie : accueillir les stars de l'art d'aujourd'hui. Depuis son ouverture, le lieu enchaîne les expos blockbusters comme Bernard Arnault collectionne les mentions au classement Forbes. Des noms ? Basquiat, Warhol, Sherman, les collections Chtchoukine, Courtauld et Morozov, Charlotte Perriand ou Giacometti. A qui le tour ? 

Infos

Adresse
8 avenue du Mahatma Gandhi - Bois de Boulogne
Paris
75016
Transport
Métro : Les Sablons
Prix
De 10 à 16 €
Heures d'ouverture
Ouvert du lundi au jeudi (sauf le mardi), de 11h à 20h. Le vendredi, de 11h à 23h. Le week-end, de 9h à 20h.
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Programme

Pop Forever, Tom Wesselmann &…

5 sur 5 étoiles
Non, le pop art, ce n’est pas seulement Andy Warhol et ses boîtes de soupe Campbell. Place à Tom Wesselmann (1931-2004), héritier du dada, auquel la Fondation Louis Vuitton consacre une expo qui le place au cœur d’un mouvement qui, sous ses airs flashy, critiquait violemment une société de consommation en pleine frénésie. Ironie du sort : Wesselmann a toujours crié haut et fort qu’il n’était pas un pop artiste, mais cet étiquetage forcé n’en vaut pas moins le détour. Le spot bling du 16e déroule la vie du peintre américain en fil rouge d’une expo XXL étendue à tous les étages. L’œuvre de Wesselmann, hyper-référencée et exigeante, tranche avec le côté grand public de ses potes pop(u) Warhol, Oldenburg ou Lichtenstein qui paradent dans les musées du monde entier. Qu’à cela ne tienne : la Fondation a passé sa collection au peigne fin, passé quelques coups de fil stratégiques, et voilà un accrochage qui mixe monographie pointue et clash artistique, featuring des pères fondateurs, des contemporains, et des héritiers comme Jeff Koons ou Ai Weiwei. Résultat : plus de 150 pièces grand format qui racontent le pop art sur un angle inédit entre rétro et expo collective – un brin casse-gueule mais ça tient ! Aussi bien inspiré par les courbes de Matisse et Picasso que par les ready-mades de Duchamp, Tom Wesselmann jouait les colleurs géniaux dès la fin des années 50, mixant des images 100 % ricaines avec des éclats de chefs-d'œuvre piqués à ses aînés. Grand admirateur du mouvement dada,
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