1. Georgia O'Keeffe
    Georgia O'Keeffe
  2. Georgia O'Keefe
    Georgia O’Keeffe Museum, Santa Fe. Don de la Burnett Foundation Courtesy Georgia O’Keeffe Museum, Santa Fe © Georgia O’Keeffe Museum / Adagp, Paris 2021
  3. Georgia O'Keefe
    Dallas Museum of Art. Don de la Georgia O’Keeffe Foundation Courtesy Dallas Museum of Art
  4. Georgia O'Keefe
    Collection particulière © Georgia O’Keeffe Museum / Adagp Paris 2021

Critique

Georgia O'Keeffe

4 sur 5 étoiles
Alors que la pluie nous sape le moral, l’expo O’Keeffe, présentée à Beaubourg jusqu’au 6 décembre, met un peu de couleurs dans notre quotidien !
  • Art, Technique mixte
  • Recommandé
Zoé Terouinard
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Time Out dit

Après avoir célébré les femmes dans l’abstraction, le Centre Pompidou met un coup de projo sur l’une des artistes majeures de la peinture abstraite : Georgia O’Keeffe. Coloriste hors pair et personnalité sulfureuse, l’Américaine - encore trop peu connue en France - attire, irrésistiblement. 

Là où les ricaines puritaines se cantonnent à l’espace domestique, O’Keeffe, elle, plaque son Wisconsin natal et sa cuisine pour Chicago, puis New York, où elle rencontre Alfred Stieglitz, père de la photographie moderne américaine et galeriste de l’avant-garde. Celui qui deviendra son mari exposera son corps nu dans sa galerie 291 au côté de Picasso, Rodin ou Brancusi... Mais le rôle unique de muse, très peu pour Georgia qui revendique sa liberté, pinceau à la main. 

A travers des peintures florales aux faux airs de vulves - ressemblance cependant toujours niée par l’artiste -, des paysages abstraits ou des zooms d’ossements, O’Keeffe explore la matière et la couleur avec une facilité déconcertante. On se demande parfois même si les toiles ne sont pas rétroéclairées tant les nuances irradient. Mes amis, on a ici affaire à un génie ! Au fil du parcours, on oscille entre abstraction pure, surréalisme ou même peinture moderne à la Hockney, nous prouvant encore une fois que la meuf sait tout faire.

L’expo rassemble dans un grand white cube la crème de la crème de ses œuvres, issues des plus grandes collections américaines. Si le choix de l’épure est assumé par Beaubourg, la circulation, elle, laisse franchement à désirer. On se paume dans l’espace, revenant sur nos pas et ne quittant pas notre précieux programme chopé à l’entrée, pour être sûr de ne rien louper. Car passer à côté de ne serait-ce qu’une œuvre de Georgia O’Keeffe, croyez-nous, c’est impensable !

Infos

Adresse
Prix
De gratuit à 14 €
Heures d'ouverture
Tous les jours (sauf le mardi), de 11h à 21h. Jusqu'à 23h le jeudi.
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