Critique

Irving Penn

5 sur 5 étoiles
Irving Penn, l’un des plus grands photographes du XXe siècle, s'expose au Grand Palais.
  • Art, Photographie
  • Recommandé
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Time Out dit

Il aurait eu 100 ans cette année et, pourtant, la modernité de ses œuvres résonne encore comme un avant-gardisme rarement observé. Avec son don évident pour immortaliser les visages et les styles, Irving Penn expose la diversité de ses photographies et nous épate au fil de ses évolutions. Impossible de le mettre dans une case. Artiste de l’image, il compose des rendus qui feraient presque de l’ombre aux créatures mythiques qu’il a photographiées.

Irving Penn, c’est d’abord le grand nom de Vogue. Dans les années 1950, celui qui débute avec un Rolleiflex offre au magazine de mode une modernité que ses admirateurs peineront à reproduire. Imité, jamais égalé. Telle pourrait être la façon de résumer un travail réfléchi, esthétique mais surtout unique. Car Irving Penn c’est 165 couvertures de Vogue pleines d’allure et de nonchalance, ainsi que des portraits poignants capables de vous figer sur place. Mais c'est surtout un œil capable de magnifier un portrait avec un simple tapis, de capter la moue désuète d’Alfred Hitchcock, le regard un peu fou de Pablo Picasso ou encore l’étonnement juvénile d’un certain Yves Saint Laurent.

Sa fascination pour les autres ne s’arrête pas aux célébrités. Irving Penn immortalise aussi d’incomparables personnages, du pâtissier à l’agent d’incendie... Mais également des natures mortes colorées, des nus semblables à ceux d’artistes peintres ou des tribus mexicaines. Au fil d’une exposition qui se déroule sur deux étages, on découvre langoureusement le parcours d’un homme hyperactif. On voyage à Lima, on observe sa vision de la cigarette (qu’il avait en horreur) et on ressort… plus inspiré que jamais.

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Adresse
Prix
Plein tarif : 13 €. Tarif réduit : 9 €.
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