« Icône », « star », « monstre sacré du cinéma français »… Si ces expressions sont souvent galvaudées, elles épousent aussi parfois parfaitement le parcours de certains acteurs et actrices. Romy Schneider fait assurément partie de cette seconde catégorie. Jusqu’au 31 juillet, et ce quarante ans après son décès, la Mecque de la Cinémathèque française s'est donc attelée à lui dédier une rétrospective aussi fournie qu’une cérémonie des Césars en malaises.
Avec cette expo, l’idée sera de mettre en lumière la folle carrière de l’actrice austro-française, qui a enchaîné les classiques de Claude Sautet, Luchino Visconti, Claude Chabrol ou Orson Welles. Mais le plus intéressant est sans doute la manière avec laquelle sont abordées les facettes plus intimes de Romy Schneider : comprendre ses choix de carrière radicaux, cette intemporelle aura de femme libre mais aussi ses angoisses. Pour mettre tout ça en cimaise, la Cinémathèque annonce des affiches, des costumes, des journaux intimes, des audios et des projections. Il n’y a en revanche aucune information sur l’installation d’une piscine.