Pour qui ? Ceux qui veulent s'ambiancer autour de bonnes cuvées...
Boire quoi ? Un bourgogne aligoté du domaine Paul et Marie Jacqueson, rond, avec une belle acidité.
228 litres, ce n’est pas seulement la contenance d’un tonneau en Bourgogne. C’est aussi le nom d’un bar à vin qui vient tout juste d’ouvrir ses portes, dans la rue où vécurent Degas et Renoir, dites donc ! Le tout jeune taulier, Pierre Renauld, 26 piges, est un ancien stagiaire d'iDealwine, le site de référence des amateurs de pif. C'est grâce à ces derniers et une campagne de crowfunding que le zinc est sorti de terre. Malin ! A l'intérieur, ambiance tamisée Tinder-compatible, et décor pas encore tout à fait terminé (béton et bois).
A la carte, quelques références au verre, et surtout une impressionnante collection de boutanches ! Sélection pointue, mixant avec discernement domaines conventionnels, bio, biodynamiques ou naturels. Les quilles de la cave sont à emporter et surtout à dégommer sur place (+10 € de droit de bouchon) autour des grandes tablées en bois conviviales. Nous, c'est au comptoir qu'on est le mieux pour lever le coude, et se laisser guider par l'homme-bouteille. Avec notre blanc ballon de bourgogne aligoté (8 €) du domaine Paul et Marie Jacqueson, on s'enquille pépouze des sardines en conserve (7 €), une tartine de lard fondu (12 €) puis la sempiternelle burrata des Pouilles (12 € itou), désormais grand classique des tables parisiennes.
Verdict ? C'est sympa, encore un peu vide, mais l'adresse gagne à être connue. Bonus : dès le 14 janvier prochain, cours de dégust’ au sous-sol, à réserver en ligne ! A bon entendeur...