Pour qui ? Les fans de rock et de metal.
Boire quoi ? Un des 10 whiskies à la carte ou une bonne mousse comme la Vuur & Vlam (« tout feu tout flamand ») aux notes de pamplemousse.
Parfois, rien ne sert de taper fort, il suffit de taper juste. Mikkey Dee, l’ex-batteur enragé de Motörhead, maintenant chez Scorpions, l’a bien compris en décidant d’ouvrir à Paris son propre débit de boissons. Quand le monstre du metal troque les fûts de batterie pour ceux de bières, ça ne donne rien de grandiloquent, bien heureusement. L’Alabama bar, c’est un petit bouge au store de fer tagué et à peine relevé. Un QG de quartier de 42 m2 où l’on se retrouve entre rockeurs pour écouter du bon son autour d’un verre.
En dress code : tatouages, cheveux longs et t-shirts à l’effigie des plus grands groupes de metal. On nous avait promis du rock, du vrai et on est servis. Pour se mettre dans l’ambiance, et en attendant que les boissons estampillées Motörhead apparaissent sur la carte, on joue les rebelles avec une pinte de BrewDog Punk IPA (9 €) accoudé au bar. Ou comme les vieux briscards affalés dans le canapé en cuir, un bon verre de whisky Oak Cross (12 €) à la main. Le tout sur une musique électrique, évidemment. Projetés sur la porte des chiottes, on regarde les plus grands groupes de metal cracher leurs décibels. Cerise sur le gâteau, un rutilant juke-box pour écouter les plus grands morceaux rock. On se met Knockin’ on Heaven’s Door des Guns N’ Roses, parfait pour trinquer à la mémoire de toutes les légendes déjà tombées. Santé Lemmy !