Pour qui ? Ceux qui veulent goûter à la perfection faite cocktail
Boire quoi ? Le Clean Dry Martini, imbattable dans sa catégorie
Après un épisode ritzambolesque plus que réussi, nous voilà de retour dans le plus célèbre des palaces parisiens. Bienvenu au Bar Hemingway : plus prestigieux et plus mythique que son cadet. Plus demandé et plus old school aussi. Pour s’y affaisser, il faut franchir l’énorme galerie façon supermarché pour millionnaire. Attendre sur les sièges que le minuscule lieu se vide. Puis remercier les dieux d’avoir atteint les portes du Paradis.
Car ici, tout est parfait. Le service y est digne du palace (verre d’eau servi sans avoir à lever le petit doigt) mais terriblement humain (mode faux-cul désactivé). La déco est plus ritzy que jamais (fauteuils en cuirs, moquette florale et manuscrits d’Ernest sur les murs…) Surtout, le grand – que dis-je – l’immense Colin Field, élevé par certains au rang de meilleur bartender du monde, fait le show derrière le bar. Blouse blanche et accent british, le bonhomme nous fait boire paroles et cocktails.
Pour les mots, c’est un délicieux mélanges d’anecdotes people (Kate Moss, James Bond, Donald Trump…) et d’humour pince-sans-rire. Pour la soif, quelques-uns des meilleurs cocktails dans leur catégorie. Au hasard, ce Clean Dry Martini (Gin, jus d’olive et… ingrédient secret depuis trente ans) à 30 €. Ou encore ce Ritz Sidecar (Cointreau, jus de citron, cognac de 1865) à… 1500 €. Eh oui, la perfection a un prix. Surtout à l'hôtel du Ritz.