Pour qui ? Votre bande qui n’a pas sommeil
Boire quoi ? Une Mule-tivitamine (vodka, sirop carotte, sirop passion, ginger beer, 13 €) pour tenir toute la nuit.
Autant spoiler d’entrée : dans ce discret petit bar du 10e, aucune référence à la Shermer High School, au Don’t you (forget about me) des Simple Minds ou aux jeans neige… En bref, rien qui n’évoque de près ou de loin Breakfast Club, le film culte des 80’s. Et si on va par là, le concept de petit-déjeuner s’y montre aussi assez discret. Alors ? On y fait quoi derrière cette façade noire au nom flirtant avec la publicité mensongère ?
Pour commencer, accoudé au comptoir laqué, on sirote les cocktails franchement malins signés Valentin Vignolles (passé par le Lipstick) comme le Honey Buzz (Campari, miel, liqueur maison de kalamansi, soda ; 13 €) qui rue dans les mandarines, ou le Morning After (cognac infusé au beurre salé, liqueur de tabac, bitter café, 15 €) sec symbol roulé comme une Gitane.
Après minuit, le bar bascule en version club car, pour Thomas, patron venu de l’industrie du disque, la musique est le repas le plus important de la journée. Les cocktails deviennent des mélanges à deux ingrédients. Et selon le soir, soit un combo (plutôt pop mais pas seulement) envoie du live, soit un DJ (plutôt du quartier mais pas seulement) fait groover local sur la minipiste gorgée de boules à facettes. Avec une fermeture à 6h, vous serez juste à temps pour le petit-déjeuner.