Les pubs des Grands Boulevards ne font pas dans la subtilité : décorum plutôt banal et de mauvais goût, bières similaires d’un bar l’autre, prix des consommations élevées, clientèle constituée d’afterworkers en costards qui viennent chasser la touriste étrangère ou l’étudiante éméchées… c’est peu dire qu’on ne va pas là-bas pour apprécier le charme du lieu ou s’y faire des amis.
En revanche, le Café Oz a l’avantage d’être spacieux, ce qui se révèle important quand l’endroit se transforme en club à partir de 22h et jusqu'à 5h, ce qui en fait son principal attrait. Mais l’entrée devient alors payante et surtout bien plus compliquée si vous êtes une bande de gamètes mâles sans gamètes femelles. Une fois à l’intérieur, vous pourrez adorer ou détester l’impression « jungle de la drague » qui y règne. Il paraît que les filles n’y sont pas trop bégueules, d’où certainement la foule de gens qui s’amassent dans ce pub australien tous les soirs, même en semaine. L’autre intérêt du Café Oz, ce sont les écrans géants qui diffusent du sport, foot comme rugby, tout au long de l’année. L’ambiance est alors sensiblement différente, presque agréable quand c’est un bon soir.