Epaisse moquette perle, écrans plats pour ne rater aucun frissonnement de cymbale, petit fauteuil au molleton testé en soufflerie et bar capitonné, le Duc des Lombards, la plus célèbre salle de la « rue du jazz », s’impose aussi comme la plus lounge depuis son ravalement de 2008 (déjà). On imagine que ça rassure les Américains qui apprécient leur bohème assez cosy mais ça aboutit à des prix plus raides que Miles Davis en fin de nuit : entrée entre 29 et 42 €, demi à 6 €, cocktail à 14 €…
Acoustique au top et programmation de haut-vol
Prévoyez un PEL (plan d’épargne Lombards) si vous comptez rester après les concerts, lors des chouettes jams du vendredi et du samedi (de minuit à 4h, mais le demi passe alors à 8 €). Si l’on met de côté cet aspect financier, le Duc reste un lieu qui mérite largement sa renommée internationale avec une acoustique au top, un service aux petits oignons et une programmation mitonnée par Sébastien Vidal de TSF Jazz, qui attire le meilleur d’un jazz new-yorkais (d’origine ou d’influence) et dans des styles très divers, du swing au moderne en passant par le free.