Pour qui ? Les inconditionnels d’Ober, qui veulent siroter des cocktails pointus dans une ambiance cosy.
Boire quoi ? Des cocktails (comme ce Hiro à base de saké, fino sherry, citron vert et sirop de physalis à 12 €) et des bières artisanales.
A l’intersection de la rue Jean-Pierre Timbaud et de la rue Saint-Maur, ce rade de poche inespéré sort du lot. Le blaze dit tout ! Ici, ça se la joue fifty-fifty : moitié bar à cocktails, moitié bar à binouzes. Pourtant Hugo Gent, le boss, ne fait pas les choses à moitié. Passionné et passionnant, ce Corse bon teint met un point d’honneur à vous servir l’excellence sur plateau d’argent. A l’ardoise, que du micro-brassé (fût et bouteilles), chiné aux quatre coins du monde. Le gusse est le seul à Paris à avoir la stout à la châtaigne bio de la brasserie corse Ribella !
Mais nous, c’est pour les cocktails qu’on vient : tous à douze balles, et bien shakés. La carte d’été vient à peine de sortir, que déjà le voilà qui pense à celle d’hiver. C’est son truc, à Hugo : il aime expérimenter, sortir de sa zone de confort, essayer de nouveaux produits. Dans ses recettes, il y a toujours une petite touche décalée. Comme le Hiro à base de saké, fino sherry, citron vert et sirop de physalis (fruit aussi appelé amour en cage). Et pis des twists de classiques comme le Feng Shui, un old fashioned Asie-muté au bourbon, à l’umeshu (alcool de prune japonais) et bitters de prune.
Sinon, la picore est tout aussi quali. On y graille des planches de charcute corse artisanale sur fond de déco vintage façon Papy la brocante (avec cosy canap’ au fond du bar). Attention, vu la petite taille du lieu, le week-end c’est forcément blindé. Pour cause : soirées acoustiques en scène ouverte les mercredis. Définitivement un endroit à essayer si vous êtes dans le coin.