Pour qui ? Un.e esthète
Boire quoi ? Un bourgogne aligoté d’une jeune vigneronne (Fanny Sabre), gras et minéral mais tout en délicatesse, est à faire péter les mélioratifs.
Le rituel est bien rodé : tous les six mois ou presque, avec une consœur journaliste, on marque en gros, en gras et en majuscules le mot FULGURANCES sur notre agenda. La raison ? Le restaurant tremplin y invite méthodiquement un nouveau toqué pour enflammer les fourneaux de sa cuisine, et ce pour un résultat toujours délirant. Alors forcément, quand on a appris que la joyeuse bande de dénicheurs allait perturber notre routine en installant sa cave à vins à cinq mètres à peine de son fief, on s’est senti comme un fan d’Ariana Grande : au bord du « groupisme ». Ledit bar est dans la même lignée que son grand frère : coolos et dans l’ère du temps (du bois, du bois, du bois et de très jolies fleurs).
Côté soif, on attaque avec un bourgogne aligoté d’une jeune vigneronne (Fanny Sabre), gras, minéral mais et tout en délicatesse, à faire péter les mélioratifs. Côté faim, des plats dignes de la réput' du resto : stratosphériques œufs mayo de Becky (avec leur parure de poireaux frits et graines de courge), encornets de l'espace avec tomates en salsa (ultra savoureux); ou divin saucisson brioché qu'on s'enfile à la pelle. Savoureux et ultra-réconfortant. Le retour sur terre - et en métro - n’en sera que plus douloureux.