Pour qui ? Brice de Nice !
Boire quoi ? Un chouette cocktail à 7 €
« La marée, parfois elle est haute, parfois elle est basse, et tu peux rien y faire. » On croirait presque entendre Bodhi de Point Break nous murmurer à l'oreille. Mais c'est à la Surferie, en plein Paris, que vous lirez ces pensées philosophiques : une fresque en forme de vague faite d'aphorismes sillonne le plafond du bar et en résume l'essence : du surf et du fun. Exilés du sud-ouest de la France, surfeurs en perdition à Paris, nostalgiques des belles plages du littoral atlantique, voici donc votre nouveau QG. Avec sa devanture en bois et ses planches accrochées au mur, la Surferie nous transporte du 11e arrondissement aux meilleurs spots de Biarritz ou du Cap Ferret. D'autant que le bar s'ouvre totalement sur l'extérieur. Même sans vraie terrasse et loin de la mer, il nous rappelle ces cafés de bord de plage qui sentent bon les vacances.
Ce nouvel établissement est sorti tout droit de l'imagination de Christophe, le patron. Un fan de glisse qui avait l'expérience de la restauration et a voulu créer un endroit rassemblant travail et passion. Un rêve qui séduit visiblement, puisque trois mois après l'ouverture, le bar fait le plein. Côté carte, on reste sur du très classique : des bières, de bons cocktails, du vin. Le tout pour un prix plus que raisonnable, surtout en happy hour : 5 € la pinte, la quatrième bière bouteille offerte pour trois achetées, 7 € le cocktail, 20 € la bouteille de vin et 3 € le verre de soft. Autre point plaisant : le patron aura toujours quelque chose à vous raconter en préparant votre commande. Pourquoi il trouve, par exemple, que la glace pillée noie totalement le mojito en fondant trop vite – lui n'utilise que de « vrais » glaçons qui laissent peu de place pour l'eau gazeuse. La meilleure façon de déguster le rhum Mount Gay, l'un des plus vieux au monde !
En sirotant son cocktail, on profite d'une playlist rock des plus sympathiques. On peut aussi admirer une expo photos ou des compétitions de surf projetées sur le mur du fond. Ou encore, en levant la tête vers la fresque, trouver le message qui vous manquait pour saisir un longboard dès vos prochaines vacances : « Le plus dur dans le surf, c'est les vingt premières années. »