Pour qui ? Les résistants
On glougloute quoi ? Une pinte de Météore (presque aussi dangereuse qu'une Maximator)
Fin de mois oblige, on a dit non à quelques copains
en goguette vers So-Pi pour trouver un plan sûr
du côté de SSD. Ce soir, ce sera le Château d’Eau, l’un des derniers troquets à l’ancienne qui résiste vaillamment à la hype environnante.
Dans ce bistrot avec son bar massif, ses tables et chaises en bois et sa déco mi-art nouveau mi-crado, on décide de prendre la première bière (3,50 € la pinte de Météor) au comptoir. Le bar est souvent blindé et la petite terrasse ne suffit pas pour accueillir tout le monde, même en hiver. Après l'avoir engloutie, aventureux, on se tourne vers l'un des cocktails à la carte (entre 5 et 7 €). Pour nous, ce sera le Black Russian ! On tousse. Et autant prévenir : les cocktails du Château d’Eau remettent le facteur sur le vélo - même à l’insu de son plein gré comme dirait Richard Virenque. Ici, il n’y a peut-être rien à grignoter mais il est possible d’amener sa propre boustifaille pour accompagner sa bière.
Après 4 pintes, 2 cocktails et un kebab acheté en face, on décide de rentrer chez nous mettre la viande dans le torchon. Et si on est certes un peu pompette, on est heureux de nous dire qu’en c’bas monde, il reste encore des bars sans prétention, à la très bonne réputation.