Pour qui ? Les nostalgiques des nuits berlinoises
On glougloute quoi ? Une pinte de Grolsch à 6 €
L'un des grands incontournables de la rue Amelot, traquenard idéal pour un barathon avec le Pop In, le Zéro Zéro, le 4 Eléments... Un lieu inchangé, devenu au fil des ans le rendez-vous privilégié des noctambules et le quartier général des copains. Imprégnés d’œuvres de street art éphémères, les murs du Panic Room ont abrité de nombreux collectifs, labels et artistes français. À l’étage, on s’accoude au bar en zinc pour siffler une Grolsch fraîche (6 € la pinte) en graillant une planche : Small (un ingrédient, 5 €), Medium (deux ingrédients, 9 €) ou Big (cinq ingrédients, 20 €). Mais surtout on sirote un cocktail création hot couture à 10-13 balles : Siffredi (bourbon Four Roses, Aperol, jus de citron vert, sirop de sucre de canne, framboises fraîches, 12 €), ou Katsumi (vodka Russian Standard, liqueur de coco Malibu, jus de citron vert, jus d'ananas, concombre frais, 12 €). Voire, pour celles et ceux qui osent tout, un Gang Bang sucré (1 litre à partager, 35 €). Bon plan : l'happy hour de 19h à 21h qui brade tous les cocktails à 6 € et solde la pinte à 4,50 €.
Le gros plus de cette petite adresse ? Le mini-club à fumoir intégré, planqué au sous-sol. Du mercredi au samedi, c'est le lieu de villégiature pour toutes les âmes en manque de réjouissances. Comme au Watergate de Berlin, en bas des marches,
une Lightroom, improbable ciel étoilé fait sur mesure en LED, trône au-dessus de la piste, clignotant au rythme des basses et des beats. La cave voûtée abrite 200 évènements par an, pilotés par l’équipe Bonjour/Bonsoir (Badaboum, 824 heures, Disco Disco...) et le collectif Dure Vie. Masomenos ou La Mamie’s (pour ne citer que deux références parmi une looongue liste) y ont déjà fait vibrer les murs lors de sets moites comme l'entrejambe de Julia Channel. Si vous êtes branché electro, minimale, techno, jetez un œil à la programmation.