Pépère Jean

Pour qui ? Les aficionados des samedis soirs pépères comme à la maison, arrosés de vin rouge.
Le plat culte ? Un bon verre de Pinot Noir, une planche mixte ou une mozzarella tressée.

Pépère Jean devait en avoir marre que Mémère Paulette tire toute la couverture avec elle avec son restaurant à vin, c'est pourquoi il a décidé d'ouvrir, rue Lelong dans le 2e arrondissement, son propre troquet. Aux murs, il a accroché des cadres vieillots, il a déposé sur une étagère des verres de pastis, des carafes de Suze et tutti quanti. Mais n'allez pas lui dire que c'est dépassé, car chez tous les pépés du monde, c'est dans ce bric-à-brac qu'on se sent bien. Pas de pot, ce soir-là, il ne reste plus aucune planche mixte dont on nous avait dit le plus grand bien. Heureusement, on trouve une généreuse assiette de coppa di Parma (6 €) et une mozzarella di Buffala tressée et entière (8 €), le petit Jésus en culottes de velours. Plus tard, on craque pour un cœur de Neufchâtel-en-Bray (8 €) qui, on le sait, nous fera refouler du gosier toute la soirée. Côté jaja, on accompagne le tout d'un Pinot Noir sensas' de 2013 et d'un Côtes-du-Rhône de 2014 (5 € le verre). Après une partie de babyfoot d'enfer, on finit par jouer à « Qui est-ce ? », comme pendant un vrai Noël chez Pépère. Et vous savez quoi ? Maria porte toujours son béret vert !