A la course aux caves à manger de première bourre, Poney Club galope en tête ! Ouvert en plein mois de juillet caniculaire, ce spot joliment sapé nordique – lumière tamisée, Formica lie-de-vin, magnifique billot de boucher réincarné – désaltère les museaux et calme les fringales d’un 18e encore timide de la casserole, le tout sur une playlist indé à réveiller un mors.
Quand il ne cavale pas dans un vignoble ou sur un salon à dénicher les futures stars du vin nature, Timothy Schweizer – bistroteur passé par Sauvage et l’Auberge de Chassignolles – caresse les couche-tard du tié-quar dans le sens de la crinière avec des flacons naturels plus rares qu’un jockey en NBA, à commencer par ceux du Basque Imanol Garay, du Lorrain Stéphane Cyran et des Ligériens Simon Rouillard et Julien Courtois (6-8 € le verre, 26-130 € la bouteille sur place).
Lesquels épongent avec d’efficaces (petites) assiettes bricolées minute : carpaccio de radis red meat comme une aquarelle (6 €), anchois de Cantabrie et huile d’olive grecque Amalias (10 €), à saucer d’une bonne tranche de Mamiche, fringant mélange des premières endives, lamelles de pomme, feta et harissa (6 €), ou jambon cebo 24 mois (10 €), souvenir d’un porc nourri aux glands, massé et élevé en musique. Pour Poney Club, hip hippique hourra !