Après le Montezuma, voilà qu’on vous dégote une toute nouvelle pépite dans la veine vinyles jojos et jaja nature. Cette fois du côté de la Nouvelle-Athènes, avec un joli pousse-disques en pierre nues, béton et néons, alliant enceintes Triangle et plus de 50 refs avec zéro intrants chimiques.
« Mieux vaut boire du bon pif que d’engraisser les banquiers d’affaires », se sont dit Louis et Alexandre, les deux tauliers vingtenaires, tout juste diplômés de l’EM Lyon. Leur drinklist ? Des classiques rassurants : rouge A Toi Nous du keupon tchéquo-ardéchois Andrea Calek (32 €) ; Calcarius blanc et rouge de Valentina Passalacqua (32 €) ; bonbec Susucaru 2018 de Frank Cornelissen, né sur les pentes de l’Etna (38 €)… Mais aussi quelques pépites plus confidentielles, chinées au gré de leurs rencontres comme ce renversant Atargatis 2018 du domaine Barka, vin blanc de la vallée de la Bekaa (25 €), qui envoie au tapis tous les clichés sur les vins libanais.
Pour éponger entre deux verres (6-7 €) ? Les gars apportent à table du pain au levain de la boulange Sain, à tremper dans la trop bonne huile de Profil Grec. Mais aussi des planches de charcut’ des Pouilles (19 €) ou des fromages de Martine Dubois (19 €). Quelques tapas à la carte comme un divin croque-monsieur au jambon blanc truffé (15 €), burrata et légumes (14€). Tandis que s’égrènent les notes d’“Aguarela do Brasil” chanté par João Gilberto, on se dit qu’on est quand même bien, chez Stéréo.