Quand un point PMU se transforme en nouveau spot pour siroter des bières, on s'en réjouit : nous sommes plus proche du houblon que des paris de courses de chevaux.
Son petit nom ? Le TDTF. Dans le 19e à deux pas du métro Laumière. On fonce dans ce récent bar convivial pour déguster des planches mixes savoureuses (13 €), avec des têtes de moine fondantes (assez rare pour le noter), un comté bien affiné ou encore du chorizo qui pique comme il faut. Le tout accompagné d'une baguette fraîche pour rendre notre apéro au top. Pendant que notre pote sirote sa Brooklyn Lager (6,50 € la pinte), on reste classique avec un mojito (7 €) servi dans un verre un chouia petit mais parfaitement sucré (chose pas forcément évidente non plus.)
Niveau cuisine et boissons, on est ravi. Après avoir bien bu et bien mangé, on peut se dégourdir les jambes. Eh oui, parce que de l’espace, il y en a au TDTF ! Comme au musée, on contemple les photographies suspendues par des fils de béton, sauf qu'ici on a le droit de continuer à picoler pendant la visite.
Les noms d’artistes ne nous disent rien mais on les retrouvera sur le « gougle » pour en savoir plus. Le lieu, lumineux, et son plafond à peine fini avec ses traces de peinture bien visibles suscitent chez nous une sensation de bien-être. Quelques pas plus loin, le babyfoot nous fait de l’œil près du fumoir et on décide d’aller tournicoter nos poignets pour faire quelques parties.
Côté musique, l’atmosphère est plutôt groovy-funky, et le volume sonore nous permet de pouvoir discuter avec notre voisin : c'est parfait. On papote parce qu’on est mercredi mais on sent que le week-end, la fête est plus folle. On va alors attendre sagement vendredi soir. T-D-T-F : seulement quatre lettres à retenir. Ce qui ne devrait pas poser de problème malgré notre haut taux d'alcoolémie.
Et bien que nous ne connaissions pas encore la petite histoire sur le nom de ce bar, on ne s’en soucie guère car on sait déjà qu’on reviendra.