Chez The Cod House, on surfe sur la vague nippone. Rien à dire, l’immense établissement est joli et les touches japonisantes sont savamment distillées, mais ça manque de spontanéité, un peu comme lorsque vous louez un appartement meublé… On prend place au comptoir en espérant trouver un peu de chaleur au plus près des bouteilles. La salle se remplit doucement mais l’atmosphère ne se réchauffe pas tant que ça. Peut-être que le lieu est trop grand ou que le concept du bar à cocktails/restaurant n’est pas encore rodé.
Côté service, c’est tout l’inverse : doux, attentionné et discret. Après nous avoir servi nos boissons baptisées MaryAnn (gin et liqueur de yuzu) et Basile (saké, gin, Cointreau), la barmaid est curieuse de connaître notre avis. Les deux cocktails sont bons mais les saveurs conviendraient davantage à une nuit de juillet qu’à une fraîche soirée de janvier, la faute à l’utilisation massive de concombre et de menthe dans le premier et au basilic dans le second. À picorer, on commande un bol d’edamames – les petits pois verts japonais que l’on déguste tièdes avec les mains. C’est bon et rigolo quand on éclate les cosses mais on évitera les tomates cerises ou le tarama facturé 7 € pour deux ridicules cuillères à café.