FNCD 5

Festival des Nouveaux Cinémas Documentaires #5

Du 10 au 26 novembre 2015

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Malgré le froid et le vent de la mi-novembre, les amateurs de cinéma documentaire vont pouvoir se réjouir grâce à l'association Belleville en Vues, qui organise, à partir du 10 novembre et jusqu'au 26, la cinquième édition du Festival des Nouveaux Cinémas Documentaires, de Paris (en particulier aux ateliers Varan dans le 11e) aux Lilas, en passant par... Porto Novio et Lomé. Carrément.

Parrainée par le cinéaste Rabah Ameur-Zaïmeche ('Les Chants de Mandrin', 'Wesh wesh, qu'est-ce qui se passe ?'), le festival promet une programmation jeune et touche-à-tout, interrogeant les nouvelles écritures documentaires et mettant à l'honneur les cinémas du Sud, les nouvelles technologies et une formidable diversité de formats, du long au court métrage.

Projections, débats, rencontres, tables rondes, webdocumentaires ou séances d'écoute radiophonique : ce Festival des Nouveaux Cinémas Documentaires proposera d'aborder le cinéma du réel sous ses multiples formes. Pour plus de détails, visitez donc le site officiel du festival.

>>> Festival des Nouveaux Cinémas Documentaires
A retrouver entre Paris et les Lilas, du 10 au 26 novembre 2014.

Lire aussi

  • Cinéma
  • Cinéma

Vous avez vu The Substance, le film de Coralie Fargeat, et, non seulement vous n’avez pas rendu vos pop-corns dans la nuque de votre voisin de devant au cinéma, mais vous vous êtes découvert une passion pour les histoires de corruption des âmes et des corps, de critique acerbe du culte de la beauté et des chairs contrariées ? Voilà d'autres films à vous mettre sous les rétines.

Le Portrait de Dorian Gray d’Albert Lewin (1945)

Le Portrait de Dorian Gray
© Warner BrosLe Portrait de Dorian Gray

À Londres, au XIXe siècle, un séduisant dandy ne vieillit plus : c’est une peinture de lui qui se dégrade peu à peu en parallèle de son avilissement moral. Le roman d’Oscar Wilde se trouve ici brillamment adapté dans un film mêlant noir et blanc et couleur. Certes, il n’y a pas de bain de sang, mais la bonne société victorienne, pourrissante sous les velours et les taffetas, s’avère tout autant dérangeante.

Où ? À la Cinémathèque le 30/11 en version restaurée.

Society de Brian Yuzna (1989)

Society film
© Brian YuznaSociety

Sous la fine peau de respectabilité qui cache la haute bourgeoisie de Beverly Hills ? C’est ce que va découvrir (dans la douleur) le héros de cette série B gore, étrange et inclassable, mais plus politique que bien des gros budgets. Mention spéciale à Screaming Mad George, le maquilleur en charge des effets spéciaux les plus inventifs et fous de la décennie !

Où ? Blu-ray chez Ecstasy of Films.

Pieles d’Eduardo Casanova (2017)

Pieles Film
© Eduardo CasanovaPieles

Avec une photo pop digne d’un Wes Anderson printanier, ce film espagnol s’avère être une farce autour du corps, plus noire que l’âme de Bruno Retailleau : déformations physiques grotesques des personnages qui se débattent pour vivre, abjection des comportements des « normaux »… Personne n’en sort indemne.

Où ? Sur Netflix.

Grave de Julia Ducournau (2016)

Grave film
© Julia DucournauGrave

Avant Coralie Fargeat, Julia Ducournau avait déjà bien défriché le body horror avec l’histoire de cette étudiante vétérinaire et ses penchants un peu particuliers. Un film mordant (lol) et féministe sur les liens du sang et la nature humaine.

Où ? À louer sur les plateformes.

Chromosome 3 de David Cronenberg (1979)

Chromosome 3 film
© David CronenbergChromosome 3

Une sélection sur l’horreur viscérale sans Cronenberg serait un mensonge ! Foncez donc sur ce Chromosome 3, sorti juste avant Scanners, son premier succès. L’abord peut s’avérer rude et la photo peu glamour, mais on y retrouve tous les marqueurs du maître canadien : le corps comme matrice de l’angoisse, la folie qui affleure et, parfois, de l’hémoglobine en jets artériels.

Où ? À louer sur les plateformes.

Audition de Takashi Miike (1999)

Audition
© Takashi MiikeAudition

Un sommet dans le malaise sur pellicule où le réalisateur japonais se délecte de nous balader entre comédie romantique et critique patriarcale avant de nous crucifier à notre siège avec une fin d’une violence insensée. Bon courage si vous aimez l’acupuncture.

Où ? À louer sur les plateformes.

  • Cinéma

Gilles Lellouche, c’est la grande gueule du cinéma français qu’on adore suivre, que ce soit en braqueur sans pitié dans L’Instinct de mort ou en flic à cran dans BAC Nord. Ce mec peut tout jouer, avec une intensité qui cloue au siège. Avant de cartonner sur grand écran, Lellouche a débuté comme réalisateur de courts-métrages, avant de passer devant la caméra et devenir l’un des visages incontournables du cinéma français. Ami de longue date de Jean Dujardin, il a aussi partagé l’affiche avec des pointures comme Vincent Cassel et Marion Cotillard. C’est le pote qu’on suivrait jusqu’au bout de la nuit, le gangster avec du cœur, et l’acteur qui réussit à nous faire rire ou frissonner, souvent les deux en même temps.

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