FNCD 5

Festival des Nouveaux Cinémas Documentaires #5

Du 10 au 26 novembre 2015

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Malgré le froid et le vent de la mi-novembre, les amateurs de cinéma documentaire vont pouvoir se réjouir grâce à l'association Belleville en Vues, qui organise, à partir du 10 novembre et jusqu'au 26, la cinquième édition du Festival des Nouveaux Cinémas Documentaires, de Paris (en particulier aux ateliers Varan dans le 11e) aux Lilas, en passant par... Porto Novio et Lomé. Carrément.

Parrainée par le cinéaste Rabah Ameur-Zaïmeche ('Les Chants de Mandrin', 'Wesh wesh, qu'est-ce qui se passe ?'), le festival promet une programmation jeune et touche-à-tout, interrogeant les nouvelles écritures documentaires et mettant à l'honneur les cinémas du Sud, les nouvelles technologies et une formidable diversité de formats, du long au court métrage.

Projections, débats, rencontres, tables rondes, webdocumentaires ou séances d'écoute radiophonique : ce Festival des Nouveaux Cinémas Documentaires proposera d'aborder le cinéma du réel sous ses multiples formes. Pour plus de détails, visitez donc le site officiel du festival.

>>> Festival des Nouveaux Cinémas Documentaires
A retrouver entre Paris et les Lilas, du 10 au 26 novembre 2014.

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Le Châtelet ? Connu. Pleyel ? Déjà fait. Pour sa 50ᵉ édition le 28 février, la grand-messe du cinéma français pose (une fois de plus) ses valises à l’Olympia, temple du spectacle depuis 1893. Une salle qui a vu défiler Edith Piaf, les Beatles, Bowie ou encore Juliette Armanet, et qui s’apprête à accueillir le gratin du 7ᵉ art pour une nuit entre palmarès, discours sentencieux et moments de gêne en direct.

Cette année, Catherine Deneuve joue la patronne en présidant la cérémonie, Jean-Pascal Zadi (Tout simplement noir) animera la soirée, Julia Roberts et Costa-Gavras repartiront avec un César d’Honneur, et côté films, c’est Le Comte de Monte-Cristo d'Alexandre de La Patellière et Matthieu Delaporte qui mène la danse avec 14 nominations (13 pour L'Amour ouf et 12 pour Emilia Pérez). Tout ça, évidemment, sous l’œil des caméras de Canal+, qui diffusera l’événement en direct le 28 février 2025.

Niveau décor, difficile de faire plus culte que l’Olympia. Une salle qui a traversé les époques, de La Goulue en 1893 à Prince Waly en 2024, et dont la façade rouge néon continue d’illuminer le boulevard des Capucines comme un phare dans la nuit parisienne. Bruno Coquatrix lui a donné son aura légendaire dans les années 50, avant qu’elle ne devienne le passage obligé des plus grands artistes. Et maintenant, des César.

César 2025 : la grand-messe du cinéma investit (cette année encore) la salle de concerts et spectacles la plus mythique de Paris
© Christophe Blain pour l’Académie des César 2025
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« Je fais des pubs pour… gagner de l’argent ! » expliquait David Lynch lors d’une rencontre à la librairie Livraria Cultura de São Paulo en 2008. Comme quoi le réalisateur américain, disparu le 15 janvier 2025, savait aussi être limpide dans ses intentions ! Reste que dans la trentaine de spots réalisés durant sa carrière, David Lynch a toujours réussi à y instiller la folie et la vision qu'on trouve dans ses films. La preuve en cinq exemples (et un contre-exemple).

Georgia Coffee (1991)


Cette série de quatre spots pour le café japonais (en canette) Georgia reprend la quasi-totalité du casting de Twin Peaks et profite de la notoriété de Dale Cooper comme amateur de caféine pour dérouler une micro-histoire de fille disparue. Tout est parfait : le rythme, le kitsch assumé, la volonté de mettre du bizarre dans un film de 20 secondes. Un modèle de contenu sponsorisé à montrer dans les écoles !

The Wall – Adidas (1993)


Une plongée graphique (et les moyens techniques de l’époque !) sur le dépassement de soi d’un joggeur face au fameux mur, pour vendre la technologie tubulaire (?) d’Adidas. Au menu : flammes et éclairs en incrustation, endoscopie dans les valves cardiaques, musique stressante et final dans les nuages.

Parisienne Cigarettes (1998)


Après Godard et Kusturica, la marque de cigarettes suisse Parisienne convainc — contre une somme sans doute rondelette — David Lynch de tourner une pub. Le réal américain y ravive sa passion pour le « reverse motion » qui avait si bien fonctionné dans la chambre rouge de Twin Peaks. Le résultat est un film expérimental chelou et fascinant (sans l’ombre d’une cigarette à l’image).

PS2 de Sony (2000)


Parfois les clients ont la bonne idée de laisser une liberté artistique totale. Avec Sony, cela aboutit à ce film surréaliste et habité à mi-chemin entre la suite d’Eraserhead et le spot de prévention contre l’abus de psychotropes. Sur une musique indus anxiogène comme une roulette de dentiste, on croise un homme-canard, une tête volante, des gaz d’échappement… Une curiosité même dans le référentiel lynchien !

Lady Blue Shanghai de Dior (2010)


Pour ce court métrage de 16 minutes avec Marion Cotillard pour Dior, Lynch est scénariste, réalisateur et monteur. Rarissime dans le monde de la pub. Il reprend sa caméra numérique légère d’Inland Empire dans cette descente à Shanghai autour de la persistance de la mémoire (et d’un sac à main). Les fans retrouvent avec plaisir la rose bleue de Twin Peaks.

Le contre-exemple : Barilla (1993)


Quand vous sortez d’une mauvaise journée au taf, rappelez-vous que David Lynch aussi n’était pas toujours au top. La preuve ? Ce spot Barilla à la photo molle, au scénario inepte et à l’étrangeté jetée dans l’évier avec l’eau des pâtes. La présence de Depardieu, qui en fait des caisses, n’arrange rien.

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