Viva Mexico 2015

Viva Mexico

Le festival du cinéma mexicain, du 6 au 13 octobre au Cinéma Etoile Lilas

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Carlos Reygadas, Amat Escalante, Alfonso Cuarón, Alejandro González Iñárritu, Guillermo del Toro... Depuis le début des années 2000, le cinéma mexicain s'affirme comme l'un des plus créatifs au niveau international. On ne peut donc que saluer – de préférence en levant un verre de mezcal ou de tequila – le retour du festival Viva Mexico organisé par l'association InC France-Mexique au Cinéma Etoile Lilas, après ses deux réjouissantes premières éditions.

Cette année, du 6 au 13 octobre, le festival grandissant conviera de nombreux invités : réalisateurs – Michel Franco ('Despuès de Lucia'), Rodrigo Plà ('La Zona') et David Pablos ('La vida despuès'), entre autres –, scénaristes, producteurs, historiens, critiques ou chercheurs.

En parallèle, bien sûr, le festival proposera de nombreuses nouveautés cinématographiques, inédites en France (parmi lesquelles '600 Millas' de Gabriel Ripstein avec Tim Roth, 'Un monstruo de mil cabezas' de Rodrigo Plà ou 'La Hora de la Siesta' de Carolina Platt Soberanes), ainsi qu'un programme pour enfants (« Cine Niño ») et remettra également un prix du Public lors de sa soirée de clôture. Voilà en somme de quoi faire un dernier et savoureux plein de chaleur en ce début d'automne !

Quoi ? • Festival Viva Mexico, du 6 au 13 octobre 2015.

Où ? • Au Cinéma Etoile Lilas, place du Maquis du Vercors, Paris 20e.

>>> Consulter le programme complet et les tarifs du festival.


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Le Châtelet ? Connu. Pleyel ? Déjà fait. Pour sa 50ᵉ édition le 28 février, la grand-messe du cinéma français pose (une fois de plus) ses valises à l’Olympia, temple du spectacle depuis 1893. Une salle qui a vu défiler Edith Piaf, les Beatles, Bowie ou encore Juliette Armanet, et qui s’apprête à accueillir le gratin du 7ᵉ art pour une nuit entre palmarès, discours sentencieux et moments de gêne en direct.

Cette année, Catherine Deneuve joue la patronne en présidant la cérémonie, Jean-Pascal Zadi (Tout simplement noir) animera la soirée, Julia Roberts et Costa-Gavras repartiront avec un César d’Honneur, et côté films, c’est Le Comte de Monte-Cristo d'Alexandre de La Patellière et Matthieu Delaporte qui mène la danse avec 14 nominations (13 pour L'Amour ouf et 12 pour Emilia Pérez). Tout ça, évidemment, sous l’œil des caméras de Canal+, qui diffusera l’événement en direct le 28 février 2025.

Niveau décor, difficile de faire plus culte que l’Olympia. Une salle qui a traversé les époques, de La Goulue en 1893 à Prince Waly en 2024, et dont la façade rouge néon continue d’illuminer le boulevard des Capucines comme un phare dans la nuit parisienne. Bruno Coquatrix lui a donné son aura légendaire dans les années 50, avant qu’elle ne devienne le passage obligé des plus grands artistes. Et maintenant, des César.

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« Je fais des pubs pour… gagner de l’argent ! » expliquait David Lynch lors d’une rencontre à la librairie Livraria Cultura de São Paulo en 2008. Comme quoi le réalisateur américain, disparu le 15 janvier 2025, savait aussi être limpide dans ses intentions ! Reste que dans la trentaine de spots réalisés durant sa carrière, David Lynch a toujours réussi à y instiller la folie et la vision qu'on trouve dans ses films. La preuve en cinq exemples (et un contre-exemple).

Georgia Coffee (1991)


Cette série de quatre spots pour le café japonais (en canette) Georgia reprend la quasi-totalité du casting de Twin Peaks et profite de la notoriété de Dale Cooper comme amateur de caféine pour dérouler une micro-histoire de fille disparue. Tout est parfait : le rythme, le kitsch assumé, la volonté de mettre du bizarre dans un film de 20 secondes. Un modèle de contenu sponsorisé à montrer dans les écoles !

The Wall – Adidas (1993)


Une plongée graphique (et les moyens techniques de l’époque !) sur le dépassement de soi d’un joggeur face au fameux mur, pour vendre la technologie tubulaire (?) d’Adidas. Au menu : flammes et éclairs en incrustation, endoscopie dans les valves cardiaques, musique stressante et final dans les nuages.

Parisienne Cigarettes (1998)


Après Godard et Kusturica, la marque de cigarettes suisse Parisienne convainc — contre une somme sans doute rondelette — David Lynch de tourner une pub. Le réal américain y ravive sa passion pour le « reverse motion » qui avait si bien fonctionné dans la chambre rouge de Twin Peaks. Le résultat est un film expérimental chelou et fascinant (sans l’ombre d’une cigarette à l’image).

PS2 de Sony (2000)


Parfois les clients ont la bonne idée de laisser une liberté artistique totale. Avec Sony, cela aboutit à ce film surréaliste et habité à mi-chemin entre la suite d’Eraserhead et le spot de prévention contre l’abus de psychotropes. Sur une musique indus anxiogène comme une roulette de dentiste, on croise un homme-canard, une tête volante, des gaz d’échappement… Une curiosité même dans le référentiel lynchien !

Lady Blue Shanghai de Dior (2010)


Pour ce court métrage de 16 minutes avec Marion Cotillard pour Dior, Lynch est scénariste, réalisateur et monteur. Rarissime dans le monde de la pub. Il reprend sa caméra numérique légère d’Inland Empire dans cette descente à Shanghai autour de la persistance de la mémoire (et d’un sac à main). Les fans retrouvent avec plaisir la rose bleue de Twin Peaks.

Le contre-exemple : Barilla (1993)


Quand vous sortez d’une mauvaise journée au taf, rappelez-vous que David Lynch aussi n’était pas toujours au top. La preuve ? Ce spot Barilla à la photo molle, au scénario inepte et à l’étrangeté jetée dans l’évier avec l’eau des pâtes. La présence de Depardieu, qui en fait des caisses, n’arrange rien.

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