Le Pamela veut remettre au goût du jour les nuits du Quartier latin. Repris par Adam Spielman du collectif Madman Regent, ce club, ex-Dandy, s’en donne les moyens. Entrée gratuite, décor de cave voûtée avec une série d’alcôves bien troussées (version alu, version rouge, version 70's), un fumoir XXL et une carte de cocktails (15 €) tout à fait recommandable, comme ce choucard Rose Royce (vodka, liqueur de rose, purée de litchi, citron vert, eau gazeuse)… Que demande le noctambule ?
Il peut se demander « pourquoi Pamela ? » Un hommage à Pamela Anderson ? A Pamela Ewing ? A Pamela Badjogo ? Eh non : à Pamela Courson, la compagne de défonce pardon la muse/amante de Jim Morrison. Car – cours express d’histoire du rock – c’est ici (ça s’appelait alors le Rock’n’roll Circus), et plus précisément dans les toilettes, que Jim a fait une overdose euh un arrêt cardiaque fatal le vendredi 2 juillet 1971. Il serait également l’auteur des peintures naïves qui ornent une porte, à côté du vestiaire. Autant dire que l’esprit du chanteur des Doors hante à fond ce nouveau lieu.
On se rassure quand même : niveau musique, la prog ne se limite pas au rock psyché. Avec Joe Lewandowski en DA, des DJ fortement house et sous le radar (Emmanuel Caurel, Aymar…) vont faire groover sous les voûtes. Bref, pour le Pamela, c’est pas du tout the end, my friend.