L’an dernier, Stéphane Kerecki publiait 'Nouvelle Vague'. Un disque élégant qui, comme son nom l’indique, rend hommage aux compositeurs de musiques de films des années 1960 : Georges Delerue, Antoine Duhamel ou Michel Legrand. Entouré d’un casting de musiciens cinq étoiles (John Taylor au piano, Emile Parisien au soprano), le contrebassiste réinterprète tout en sobriété quelques-unes de ces B.O. les plus connues, du 'Mépris' à 'Pierrot le fou', en passant par 'Les Demoiselles de Rochefort'. Un des points forts du festival.
Nouveau logo, nouveau site web, nouveau concept. Cet été, le Paris Jazz Festival fait peau neuve sans pour autant modifier les ingrédients de sa réussite : des concerts gratuits dans un cadre verdoyant, en journée comme en soirée, chaque samedi et dimanche des mois de juin et juillet – reste tout de même à payer l’entrée du Parc Floral, de 3 à 6 €. A deux pas du Château de Vincennes, le festival organise pour son édition 2015 des week-ends thématiques autour des scènes jazz de Londres, Rome, Tokyo, Tel-Aviv, Bamako, Stöckholm et New York, bien entendu. La remarque pourra sembler absurde, mais force est de constater que le Paris Jazz Festival reste l’un des rares événements à respecter la promesse de son nom et à ne proposer que du jazz. Cette année, comme souvent, la programmation est équilibrée, éclectique, pointue et n’oublie pas de mettre en avant les jeunes étoiles européennes (Giovanni Guidi, Isabel Sörling) et la richesse du jazz parisien avec au moins deux noms que le grand public doit découvrir au plus vite : le contrebassiste Stéphane Kerecki et la trompettiste Airelle Besson.