We Love Green

We Love Green : le vendredi

Norah Jones, James Blake, Kindness et Django Django

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Le festival We Love Green commencera vendredi à 18h30 avec la disco-funk acidulée de Kindness puis rebondira sur le bouquet explosif de pop-folk-électro de Django Django, avant de se poursuivre sur la douceur de la voix folk de Norah Jones, avant de sombrer dans les basses profondes du dubstep aquatique de James Blake.

Voir la programmation des autres jours : samedi et dimanche.
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Réserver :
Le pass 3 jours : de 99 à 109 €
Le pass 1 journée 44 € : vendredi, samedi ou dimanche

Kindness

18h30. A la frontière entre disco-funk et synth pop, flirtant avec la new wave à grand renfort de synthés vintage, la musique de Kindness (alias l’homme-orchestre Adam Bainbridge) est créative – les morceaux se suivent et ne se ressemblent pas – et rétrofuturiste, au carrefour de genres en plein revival. Kindness affiche peu de compositions au compteur, mais un avenir prometteur : son premier single "Swingin Party" extrait de son premier album ‘World, You Need a Change of Mind’ est une petite merveille. Reconnaissons d’abord le talent de The Replacements, le groupe de rock indé américain des années 1980 qui a su composer ce track mélodieux, mais aussi le génie de Kindness qui a su mettre un « cube de magie » dans la potion, désormais plus rythmée, harmonieuse, polyphonique et vaporeuse. Une patte dans la  production que l’on retrouve dans ses compostions, à l’image de "SEOD" et "House", des morceaux de pop contemplative, légère et très rythmée, ou de "Gee Up" et son slap de basse funk des 80’s.

Django Django

19h30. Il aura fallu attendre trois ans avant que les quatre Ecossais du groupe Django Django sortent leur premier album. Mais tout vient à point à qui sait attendre. Après un premier single, "Storm", et un passage remarqué dans la foulée aux Transmusicales en 2009, voici 'Because'. Treize titres qui explorent de nombreuses contrées musicales. Le voyage est donc mouvementé : paysages psychédéliques, soleil californien, vagues pop, folk et électro, ciel brumeux et textures cosmiques. Les musiciens explorent toutes ces influences avec malice, sans jamais tomber dans la facilité. Le résultat est cohérent, maîtrisé et énergique. Voilà donc un premier album qui devrait trouver rapidement ses fans et pour le découvrir en live, rendez-vous vendredi soir à la Maroquinerie.
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Norah Jones

21h00. Dix ans déjà que Norah Jones berce nos oreilles. Geetali Norah Jones-Shankar, la fille du grand sitariste indien Ravi Shankar, ne pouvait avoir qu’un destin exceptionnel. Issue d’une grande famille de musiciens, inspirée par Billie Holiday, Aretha Franklin et autres divas soul dès le berceau, elle s’oriente vers des études de piano jazz pendant son enfance. Signée dès son premier album sur le prestigieux label Blue Note qui flaire le gros succès, elle sort à 23 ans ‘Come Away With Me’, un album presque unplugged qu’elle interprète de son timbre feutré et cristallin, accompagnée de mélodies jazzy au piano, à la guitare ou à la basse, imprégnées de tonalités orientales. A travers ses chansons, elle a le don d’exprimer une sensibilité fragile et acoustique jamais égalée, comme sur son "Don’t Know Why" qui a tourné en boucle sur toutes les radios pendant près d’un an. Elle met une grosse claque à la scène folk-soul mondiale en vendant plus de 20 millions d’albums et en obtenant cinq Grammy Awards.
 
Dans la foulée, Norah Jones enregistre ‘Feels Like Home’, deuxième opus davantage teinté de sonorités blues et country, entourée d’invités prestigieux tels que Dolly Parton et Tom Waits. Rebelote, elle reçoit pour cet opus trois nouveaux Grammy Awards. Après une brève apparition cinématographique (‘My Blueberry Night’ de Wong Kar Wai) la magnifique Norah Jones révèle enfin ses talents d’auteur-compositeur dans son troisième album, ‘Not Too Late’, co-écrit et produit par son bassiste Lee Alexander. Deux ans plus tard, Norah fait appel au prolifique producteur Jacquire King (Tom Waits, Modest Mouse, Kings of Leon) pour la sortie de ‘The Fall’, un album sur lequel elle fait appel à des songwriters comme Ryan Adams ou Jesse Harris. Elle sait également s’entourer sur scène, notamment de grands sidemen comme le claviériste James Poyser (Erykah Badu, Al Green) le batteur Joey Waronker (Beck, REM) ou le guitariste Marc Ribot (Tom Waits). Après avoir participé à l’album ‘Rome’ de Daniel Luppi et Danger Mouse, elle s’associe à ce dernier pour enregistrer ‘Little Broken Hearts’, constitué de compositions originales, écrites à quatre mains. Sorti au printemps, ce cinquième opus s'impose comme l’album de la maturité. La chanteuse virtuose offrira un live acoustique hors pair pendant le festival We Love Green, ne le manquez pas !

James Blake

22h30. Depuis quelques années James Blake, 24 ans, petit génie de la scène dubstep londonienne, enchaîne les productions brillantes. Puristes ou novices, les amateurs du genre s'inclinent pour souligner le talent du jeune Britannique. En quelques EPs, dont 'CMYK' et 'Klavierwerke', Blake impose sa touche, épurée, articulée autour des rythmiques démantelées du dubstep, glacée de silences et propulsée par des basses souterraines et imposantes. Il repousse, au fil de ses productions, les limites de son propre style, accordant une importance croissante au chant et au piano. Dans son premier album éponyme, il poursuit cette audacieuse démarche et le disque vient se glisser à la frontière de la soul. Sorte de crooner du dubstep, Blake place sa voix au centre de ses compositions et livre des incantations qui pourraient presque passer pour des complaintes maladives et fébriles, si l'arrière-plan sonore n'était pas aussi redoutablement construit et déconstruit. Bien sûr, l'album a partagé les opinions. Mais, il suffit, paraît-il, de voir Blake en live pour finir d'adhérer au personnage et se laisser emporter par sa musique, d'autant que l'animal est également surdoué en DJ set. Ça tombe bien puisque il sera au Social Club pour une soirée R&S Records.
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