Hôtel 5 étoiles
Prix d'une chambre : de 400 € à 3 500 € la nuit
Le petit plus : des vues à couper le souffle
Services : voiturier, spa, salle de fitness, restaurant, bar, petit déjeuner
Le Grand Hôtel du Palais Royal ressemble à la rue dans laquelle il est planté : il ne fait pas beaucoup de bruit. Et pourtant. Juste en face du Conseil d’Etat et de la rue de Valois donc, Le GHPR impressionne à peine sa porte franchie. Façades classées, larges escaliers desquels on s'attend à voir surgir une princesse Disney ou encore ces hauts plafonds qu’un échassier ne saurait toucher du doigt. Ca vous situe le prestige d’un endroit. Et ce n’est qu’une simple mise en bouche concoctée par le décorateur émérite Pierre-Yves Rochon.
Un panorama à couper le souffle
Prenez maintenant les plus beaux monuments parisiens. Du Sacré-Cœur à la tour Eiffel en passant par la tour Montparnasse et les toits haussmanniens. Mettez-les tous dans un cadre et vous obtenez l’indécente vue de la suite Panoramique, avec en bonus - comme si cela ne suffisait pas - un ascenseur privé. Ca fleure bon le palace, ne reste plus qu’à apposer la fameuse mention qui se fait encore désirer. Toutes les chambres ne jouissent pas d’un tel panorama. Mais que ce soit avec la vue sur les quartiers du Palais Royal ou cette secrète cour, aussi calme qu’éveillée, vous en prendrez plein la rétine. Entre les murs. Cette fois, pas de jaloux. Lin, bois, marbre, meubles d'époque et confort jubilatoire.
La recette du bonheur
Pour l’art de la table, on met les petits plats dans les grands. Le Lulli et son chef Clément Le Norcy régalent avec une cuisine moderne exécutée avec maestria. L’art (tout court) tient lui aussi une place importante dans ce lieu. A chaque étage, son artiste. Robert Delaunay, Braque, Matisse, Miro, Picasso et Modigliani ont ainsi tous une place de choix à travers quelques reproductions d’œuvres majeures. Au rez-de-chaussée, des bustes de Diderot, Rousseau ou Voltaire, signés des ateliers de moulage du Louvre. Plus contemporain, cette monumentale réplique d’une malle Louis Vuitton qui trône au bas de l’escalier principal. Et si la plus grande qualité de ce havre de paix si particulier était finalement la discrétion.