Hôtel 5 étoiles
Prix d'une chambre : à partir de 200 € la nuit
Le petit plus de l'hôtel : le bain japonais dans certaines chambres
Services : wifi, restaurant, bar
Par où commencer lorsqu’on évoque l’Hôtel Nell ? Sa géographie centrale, lui qui est idéalement coincé entre Grands Boulevards et Poissonière ? Sa cohabitation avec La Régalade Conservatoire, dernier épisode de la mythique trilogie de restaurant bistronomique initiée par Bruno Doucet et dont la cuisine est aussi gourmande que savoureuse ? Ou le lobby-bar, sorte d’écrin voué à la détente en journée et qui se transforme le soir venu en dégustation de spiritueux des années 50, bien épaulé par une bibliothèque-vinothèque ? Rien de tout ça !
Gageons que le plus essentiel dans cet hôtel au charme discret réside sur deux points. D’abord la déco estampillée du grand architecte d’intérieur Jean-Michel Wilmotte, qui signe son troisième établissement sans chichis ni fioritures, tout en douceur et en élégance. Comprenez, un dress code raffiné qui porte bien son cachet : couleur sable et bleu nuit, lignes pures, subtilités dans les jeux de lumières, abondances de parquets, carreaux de ciments, lambris et moquettes…
Et ensuite dans la beauté exquis des 33 chambres qui sont dans la même veine : lampes de chevets lambrissée et signées Artemide, bureau en carrosserie laquée, lit géant au confort incomparable, dock ipod et écran 32 pouces pour le côté technologique. Surtout, et c’est la notre plus grand coup de coeur : en pénétrant dans la salle de bain, vous tomberez nez à nez avec un bain japonais, concept inédit à notre connaissance dans les hôtels parisiens. L’idée ? Un énorme bloc de marbre blanc massif, accompagné d’une tablette de service et d’un concentré de thé et qui vous fait vivre une expérience nippone unique : on a-do-re !
Si bien qu’au moment de plonger dans le lit, et d’avoir choisi à la carte l’un des oreillers au choix, on est épris d’un sentiment : celui qu’on a fini dans de beaux draps difficile à quitter. Heureusement, avant d’entamer le départ, le lendemain, un excellent petit-déjeuner buffet amortira le dur retour à la réalité. Courage !