Hôtel 5 étoiles
Prix d'une chambre : à partir de 750 € la nuit
Le petit plus de l'hôtel : la brasserie, mythique
Services : wifi, bar, restaurant, spa
Avec plus d’un siècle au compteur, sa réputation n’est plus à faire. Tout le monde connaît Le Fouquet’s planté en haut de la célèbre avenue des Champs-Elysées. Pour sa brasserie, évidemment, dont le mythe s’est construit sur plus de cent ans : son tapis persan, ses visages Harcourt sur les murs, ses convives du 7e art sur-représentés lors du traditionnel dîner des César, ses soirées mondaines et ce fameux soir du 6 mai 2007… Mais pour son hôtel aussi, adossé à l’avenue George V. Car bien qu’il attire moins les projecteurs, son luxe y est déjà tout aussi légendaire.
Ouvert en 2006, cet imposant immeuble prend pourtant son aîné à contre-pied : si sa façade est classique, son style est beaucoup plus contemporain. Normal, il a été signé Jacques Garcia (encore lui !), dont le cachet tamponne bon nombre d’hôtels à travers la capitale (l’hôtel Costes ou la Maison Souquet, pour ne citer qu’eux). Chose plus originale : l’homme a délaissé ses habituelles inspirations décor de théâtre époque Second Empire pour quelque chose de plus mélangé, mouvant et efficace.
81 chambres
Dès l’entrée, un immense hall marque tout de suite le style de la maison : du marbre blanc de Carrare et noir de Chine, du cuir marron qui recouvre les murs et du mobilier très fifties. A l’étage, la déco moderne des 81 chambres semble plus s’adresser aux nouveaux maîtres du monde modeux qu’à leurs aînés qui lui préféreront le royal George V. Mention particulière pour la technologie de pointe (écrans plats dans les chambres et les salles de bains, home cinéma, prises iPod…), devenue une norme obligatoire pour tout hôtel qui aspire à devenir palace.
Enfin, c'est au sous-sol qu'on reçoit la plus belle claque. La sublime piscine entourée d’ardoise qui campe au milieu d’un parcours de thalassothérapie nous a marqué à vie et destressé pour le mois. Dire que, comme tout le reste de l’hôtel, elle sera fermée jusqu’au 30 juin pour des travaux d'agrandissement et de rénovation… La vraie question est : l'hôtel peut-il encore se perfectionner sans renier son passé ?