Hôtel 3 étoiles
Prix de la chambre : A partir de 130 € la nuit
Le petit plus : Le mini-golf
Services : Restaurant, animaux acceptés sur demande
Si les bobos devaient avoir un hôtel, ce serait assurément le Panache. Petit trois étoiles de bonne facture à l'angle de l'une des plus vivantes artères du 9e, le très animé faubourg Poissonnière.
Le Fat-Iron parisien
C'est ici, entre les grands boulevards et SoPi, qu'Adrien Gloaguen a érigé sur sept étages son hôtel-restaurant. Trente-huit chambres très parisiennes aux petits volumes et aux angles serrés décorées par l'excellente Dorothée Meilichzon – à laquelle il avait déjà fait appel pour l’hôtel Paradis.
Tissu damas, bois doré, moquette imprimée et carrelage « métro parisien » dans la salle de bains : ici, encore plus qu'ailleurs, c'est le design néo-art déco qui fait tout, lui et ses magnifiques têtes de lits toutes en courbes et en rotin surmontées de globes lumineux.
Le Panache, que l'on appelait dans une autre vie « l'Opéra-Madrid », n'a peut-être que trois étoiles mais il a du style. Et si les chambres ne sont pas très grandes (12 m2 pour une chambre simple et 25 m2 pour une deluxe), elles sont confortables, fonctionnelles et truffées de petits détails comme ces fortune cookies, en guise de message de bienvenue, ou les téléphones, répliques de celui d'Ericsson datant de 1931.
Si vous cherchez plus d'espace, visez sans sourciller l'appartement Capsule au premier étage, avec son petit jardin et sa terrasse, ou la suite sous les toits.
Gardez un œil sur le rez-de-chaussée
Dernier petit plaisir de l'hôtel et pas des moindres : son bar-restaurant. Un immense comptoir en noyer, bois noirci, marbre et laiton, s'étire entre le bar et le restaurant où Adrien Gloaguen s'est entouré de David Lanher (Le Vivant, Le Racine). Vins naturels et produits frais (Terroir d'avenir) pour une carte néo-bistrot réduite. Du 100 % parigot !