A moins d’être aspirant ingénieur en deuxième année de fac, il y avait jusqu’alors assez peu d’arguments valables pour s’arrêter à Jussieu. Si le quartier du Jardin des plantes et de la Grande Mosquée a toujours été prisé des touristes en goguette, l’offre hôtelière battait singulièrement de l’aile, avant que Pilgrim n’entrouvre enfin ses portes au numéro 11 de la rue de Poissy. Pensé par le cabinet d’architectes Cyril Durand-Behar, ce cube de sept étages surmonté d’un toit-terrasse panoramique molletonne la froideur d’un lobby éthéré par des moquettes triple épaisseur, une avalanche de couleurs chaudes et une incandescente cheminée à vapeur auprès de laquelle se griller la tartine aux premières heures du jour…
Dans les étages, 53 chambres aux volumes parfois étonnants, traversées pour certaines par un long couloir leur donnant des airs de petits appartements : partout, de sages camaïeux de beige et de gris chiné rehaussés de canapés rouges et orange typiquement 70’s, parquet de bois clair et literie tellement confort qu’elle vous dissuaderait de grimper aux rideaux. Et en guise de supplément d’armes, la panoplie du parfait bobo en villégiature : bouilloire Smeg, produits L:a Bruket, affiches et croquis vintage aux murs, têtes de lit matelassées… Ça suffit pour prolonger un cinq à sept du bon côté de la Seine.
Prix : à partir de 220 € la nuit.
Kit de beauté : produits L:a Bruket
Petit-déj : 21 € en option buffet, avec thés Kodama, jus détox, viennoiseries, yaourts aromatisés, fruits, céréales, fromages, charcuteries…
Le petit plus : le spa avec piscine à remous, hammam et salles de sport et de massage au -1, et le bar à cocktails revisitant avec brio les classiques de l’époque.