Si le nom peut faire penser à celui d’un caniche bien élevé, la référence est à aller chercher dans les années 70, un titre du guitariste de jazz Grant Green. Dernier-né du groupe hôtelier Madeho, l’hôtel Sookie doit avant tout sa hauteur à son côté maison particulière et à l’originalité de son rez-de-chaussée, adossé à un petit coffee shop marbré de blanc et d’exotisme couleur bambou, secoué çà et là par quelques céramiques de Jacques Pouchain.
Sur quelques étages, une enfilade de 31 chambres à l’atmosphère douce comme un cappuccino, pensées par les designers Desjeux Delaye, avec appliques en marbre et verre, surenchère de bois et de velours joliment côtelé, papiers peints texturés pour bien s’accrocher sans s’attaquer aux rideaux, camaïeux terracotta, vert et safran, meubles tout droit sortis des années 50… Et peu importe si les chambres simples sont aussi grandes qu’une capsule Nespresso, l’essentiel est ailleurs, dans le bouillonnement d’un quartier qui ne dort jamais. Zoner à l’étage trop longtemps serait alors aussi absurde que d’aller récupérer sa voiture en avion.
Prix : à partir de 220 € la chambre.
Kit de beauté : produits Terre de Mars.
Petit-déj : une formule brunch à 26 euros et de petites bombes d’énergie à la carte : jus pressés minute, formidables cafés de spécialité, viennoiseries encore tièdes, salade de fruits, granola, œufs sous toutes les coutures…
Le petit plus : un adorable salon où faire semblant de travailler.