Posté à un (petit) pentabond du BHV, le Grand Mazarin s’impose sans forcer comme le plus central des cinq-étoiles de la ville et la première adresse parisienne pour Maison Pariente (déjà présente à Méribel ou Saint-Tropez). Dans ce vaste immeuble de 61 chambres (dont 11 suites), le décorateur suédois Martin Brudnizki, qui a aussi signé le Chardenoux, n’a pas lésiné sur les couleurs (terracotta, pistache, céladon, violet…), ni sur les matières et les influences. Mots d’ordre de cet hôtel où le sur-mesure côtoie le chiné : de l’arty et de l’artisanal.
Dans la chambre très cosy, la literie est surmontée d’un ciel de lit rococo fabriqué par Art de Lys, le tapis à coquilles Saint-Jacques signé de la manufacture Pinton, le mobilier de la maison Henryot & Cie… Tout cela se marie étonnamment bien et donne le sentiment de dormir dans un film de Wes Anderson !
Au sous-sol, de 7h30 à 21h, se déploient une belle piscine et un spa, surmontés d’une fresque du jeune peintre Jacques Merle dans un style très Cocteau, histoire de s’offrir un moment vraiment à part en plein cœur du Marais. Ils voisinent un hammam et une salle de fitness, histoire d’éliminer prestement la goulash ou l’assiette de kneidlach dévorées au restaurant Boubalé (à la carte signée Asaf Granit).
Prix : à partir de 500 € la chambre.
Kit de beauté : crème hydratante Diptyque.
Petit-déj : dans le cadre exubérant du restaurant Boubalé, un buffet pas donné (45 €) de viennoiseries, fruits, laitages, céréales et charcuterie. Café, pancakes ou œufs sont en supplément.
Le petit plus : le bar à cocktails, qui propose une des expériences de cocktails les plus étonnantes de Paris !