Hôtel 4 étoiles
Prix de la chambre : à partir de 150 €
Le petit plus : les platines vinyle dans certaines chambres
Services : wifi, restaurant et bar
Il suffit de pousser la porte du Pigalle pour s'assurer de sa particularité. Aux antipodes des hôtels impersonnels, il a été imaginé comme une adresse de quartier, presque comme un commerce de proximité. Le lieu semble habité par une bande de potes qui aiment à se retrouver ensemble, passer des disques et deviser des heures sur des canapés. Il faut dire qu'ici, l'équipe est du quartier. Pigalle est un village.
On entre donc directement dans un brouhaha de rires et de verres qui s'entrechoquent. Ne soyez pas timides et frayez-vous un chemin jusqu'à une table. La réception de l'hôtel se mêlant au restaurant, on se laisse facilement tenter par la convivialité.
Le Nouvel Athènes
Imaginée par un duo d'architecte inspiré, Charlotte de Tonnac et Hugo Sauzay, de l'agence Festen, la déco du Pigalle s'est inspirée du néo-classicisme de son micro-quartier du Nouvel Athènes. Des vasques en marbre, des baies vitrées arrondies et quelques détails de léopard pour coller aux anciens bars à hôtesses de la rue. Une fois la burrata dégustée, empruntez l'ascenseur en face de l'entrée, direction les étages de l'hôtel. Des chambres de 12, 15, 17, 21, 22 et 35 m2 imaginées comme des appartements parisiens. Un lit superposé façon auberge dans l'une, une salle de bain ouverte sur la chambre dans l'autre, du mobilier vintage, une platine vinyle avec une sélection de disques, un bar recouvert de cuir...
L'art métissé des collaborations
Un véritable travail d'orfèvre dans lequel le moindre détail compte. Des tableaux qui habillent les murs jusqu'à cette odeur de santal signée Le Labo qui s'échappe du coin salle de bains. Entre les murs de cet hôtel branché, on le comprend rapidement, les collabs sont pour beaucoup dans le charme des lieux. On croise ainsi Camille Fourmont en cuisine, les clichés sulfureux de Pierre-Ange Carlotti sur les murs, Victor Kiswell en dénicheur de pépites sonores (la sélection de galettes dans les chambres, c'est lui) ou encore Alexandre Guillemain en chineur chanceux.
Le résultat de ce melting pot est réussi, on se sent au Pigalle à la fois chez soi et dans l'appartement de ses rêves.