Actualités

15 superbes vinyles à ne pas louper au Disquaire Day le 16 avril

Publicité

Le 16 avril aura lieu le Disquaire Day 2016. Passé de petit événement underground à grande kermesse durant laquelle les disquaires font la moitié de leur chiffre d'affaires annuel, cette grande fête du vinyle prend cette année encore des proportions immenses, porté par un parrain qui s'appelle Metallica et qui sortira pour l'occasion un live démentiel enregistré au Bataclan en 2003 (on y était, on peut témoigner). Si tout ce qui sortira le 16 avril ne sera pas forcément inédit ou original, force est de constater que la sélection est de bon goût. Elle permet à la fois de redécouvrir des artistes et de soutenir le milieu des disquaires, qui en a besoin. Retour en 15 albums sur le jour le plus long de l'industrie musicale.

1/ Dave Brubeck Quartet. Le disque s'appelle 'Time Out', difficile de passer à côté pour nous ! Si tout le monde connaît les morceaux de ce classique du jazz, si tout le monde aime sa fameuse pochette originale signée S. Neil Fujita, voici une cover alternative qui accompagnera ce disque mythique.


2/ Larry Williams. Dans la lignée de Little Richard mais moins connu que son camarade, Larry Williams a produit des pépites de R&B totalement folles, uptempo et sèches comme des figues sous le soleil de Catalogne. Aujourd'hui, il faut écouter "Short Fat Fannie" ou "You Bug Me Baby" (version alternative) ou "Ting-A-Ling" pour se rendre compte que le bonhomme n'avait pas grand chose à envier aux meilleurs. Let's rock'n'roll !

 3/ Elvis Presley. La série des Golden Records du King est fameuse, puisqu'elle regroupait les singles produits à droite et à gauche par la star. Le numéro un représente un sommet avec des tubes immortels que chaque mélomane se doit d'avoir dans sa collection.

4/ The Talking Heads. "This Must Be The Place" est tout simplement l'une des plus belles chansons que la pop ait engendrées. 

5/ Notorious B.I.G. Hé oui, sans argent pas de souci... celui qui est mort sous les balles d'un gang pour des motifs mystérieux savait de quoi il parlait. L'un des meilleurs MC des années 1990. 

 6/ David Bowie. Honneur au Thin White Duke décédé en début d'année avec un morceau moins célèbre que "Life On Mars" mais non moins génial. Lire aussi 14 chansons méconnues de David Bowie.



7/ The Limiñanas. Interviewé cette semaine par nos soins, le duo rock de Perpignan a sorti un EP pour le Disquaire Day et c'est toujours aussi jouissif et classe.

 8/ Jay Reatard. Petit génie du garage-punk parti à l'âge de 29 ans d'une overdose, c'est-à-dire trop tard pour faire partie du pseudo et ridicule "Club des 27", Jay Reatard a pourtant largement eu le temps de produire des disques à la pelle au fil de ses nombreux groupes. Publié en 2009 peu avant sa mort, 'Blood Visions' est une pure merveille qui continue d'influencer un paquet de jeunes groupes énervés. 

 9/ Roots Manuva. Le rappeur britannique produit un hip hop très british, influencé par le dub et le ragga, bien loin des sons clinquants du rap américain. Une valeur sûre.

 
10/ Joe Strummer. Auteur d'une belle carrière solo, le chanteur du Clash n'a cependant presque jamais retrouvé le succès commercial de son groupe. Ce fut le cas pour ce 'Gangsterville' réalisé avec le groupe The Latino Rockabilly War, un album à redécouvrir aujourd'hui.

11/ Erik Satie par Aldo Ciccolini. On doit beaucoup au pianiste italien pour la popularisation d'Erik Satie auprès du grand public dans les années 1950. Pour le Record Store Day, le disque est exceptionnellement ressorti en 1000 exemplaires.



 12/ Jacques Dutronc. Porté par son tube "Il est cinq heures, Paris s'éveille", ce disque de 1968 voit Dutronc poursuivre dans la veine insolente et rigolarde qui l'a rendu célèbre deux ans plus tôt. 




13/ Michel Berger. Pourquoi ne pas redécouvrir aujourd'hui ce compositeur ringardisé mais pourtant brillant ? Dans ses musiques de films, Berger révélait aussi toute sa sensibilité en quelques notes de piano.

 14/ The D.O.C. Classique du rap des années 1990, le disque fleure bon l'époque, avec ses beats endiablés encore sous influence funk et le flow agressif typique des débuts du gangsta rap. A ne pas manquer car le vinyle n'a pas été réédité pendant longtemps.

 15/ John Renbourn. Figure du folk britannique, compère de beuveries et de guitares de Bert Jansch, le guitariste surdoué John Renbourn a toujours gardé sa ligne de conduite folk, faite d'hommage à la tradition et de modernité jazz. Ce disque regroupe des enregistrements retrouvés dans un grenier (d'où son nom) et des live. 

À la une

    Publicité