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Casser sa tirelire ou hypothéquer sa maison afin d’accrocher une œuvre d’art dans son salon, non merci ! L’art n’a pas de prix, certes, mais il faut quand même que celui-ci soit un minimum accessible. Parce qu’il n’y a pas que les collectionneurs aisés et les banquiers haut placés qui ont le droit d’avoir une toile originale dans leurs pénates, le Grand Salon d’Art Abordable revient à La Bellevilloise pour une 17e édition. Le principe de ce rendez-vous bisannuel pour amateurs d’art désargentés ? Pouvoir s’offrir une création unique pour un budget de 50 € à 5 000 € (auquel s’ajoutent les 5 € d’entrée). Une dépense bien loin des sommes mirobolantes qui défilent lors des ventes aux enchères de Christie’s ou Sotheby’s.
Cette année, une cinquantaine d’artistes issus de toutes les disciplines (peinture, photographie, sculpture…) et de tous les styles (street art, art contemporain, dessin…) mettront donc en vente plus de quatre cents de leurs œuvres. Mais ce n’est pas tout : le temps d’un week-end, ils partiront également à la rencontre de leur public à l’occasion d’« art’péritifs » inédits et conviviaux, le vendredi et le samedi à partir de 18h30. Les curieux pourront ainsi discuter avec Virginie Steel, architecte d’étonnants buildings lettrés, Sibylle Dodinot, qui croque de sombres et longilignes demoiselles, ou Sena, papa d’un Mario aussi pixélisé que dégoulinant. Une liste non exhaustive prouvant qu’il n’y a pas que l’art qui peut être abordable : ceux qui le font aussi !
Quoi ? • 17e édition du Grand Salon d’Art Abordable.
Où ? • A La Bellevilloise, 19-21 rue Boyer, Paris 20e.
Quand ? • Vendredi 26 février de 14h à 20h30 et samedi 27 et dimanche 28 février de 11h à 20h30.