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Vous allez rire : ce papier a été rédigé par une personne extrêmement jalouse de vos vacances.
1- Le soleil
Tout d’abord trop de soleil est réellement mauvais pour votre peau. Non, on est sérieux là. Les UVA, B, X, Y, Z n'ont rien d'énergisant mais seraient plutôt des mini-Sheitan prêts à vous dévorer de l'extérieur mes enfants. Donc on s'abrite, on profite des longues journées de pluie du mois d'août, après tout la lumière de l'écran d'ordi est déjà BIEN TROP aveuglante. Et puis ce teint XIXe siècle tout droit sorti d’un livre de Zola vous va si bien…
2- L’argent.
Vous faites des économies. Vos copains vous donnent la chair de poule à trimballer leurs mômes à « L’île de rêêê avec leur marêêê » pour reprendre une certaine Florence. Alors que vous, bien au chaud (on parle de canicule donc ne me reprenez pas) à Paris, vous n’êtes clairement pas tenté par les cocktails à 2h de l’aprem, les soirées sur la plage, les maillots à acheter. Non sauf que vous avez pris des jours off et que vous serez ruiné car vous aurez accepté de rincer le casse-dalle de votre ribambelle de potes en vacances à Paris… Et qui ont eux aussi, des enfants.
3- Le voisinage
Les Le Quesnois sont partis avec leur 6 enfants faire du bateau à Trouville, plus de courses sur le parquet, fini les replays de TPMP à pas d’heure. Le couple de trentenaire immature a décidé de faire ses valoches et de quitter Paris 4 semaines loin de votre cage d'escalier. Parfait parfait. Le calme vous habite. Jusqu’à ce que les locataires Airbnb venus des quatre coins de la planète soient bien décidés à retourner l’appart des-dits LeQuesnois pour fêter leur arrivée à Paname. Teuf teuf teuf, et vous larmes, larmes, larmes.
4- Instagram
Vous avez des supers potes, mais évidemment ils ont beaucoup d’argent, de temps et d’énergie pour voyager partout à travers le globe et vous laisser choir à Paris de début mai à fin septembre. Du coup, vous vous mettez à zoner sur votre fil Instagram et sa débauche de #foodporn, #cloudporn, #instalove #onestmieuxiciquenprison ou de photos filtrées de cuisses dorées au soleil (vous savez, quand elles forment deux knackis parallèles). Vous likez parce que mine de rien c’est joli ces bêtises et que surtout vous auriez fait la même chose. Vous tentez de prendre votre brunch en photo un dimanche matin, le bacon gras sur oeufs maxi cholestérol, quand d'autres s'enfilent des fruits frais sur des plages paradisiaques, votre petit dej parisien en juillet et août, tout le monde s’en fout.
5- Les Champs-Elysées
Pour certain(e)s Parisienn(e)s, aller au Champs en plein été serait comme s’infliger un tour dans un centre commercial américain un jour d’hyper soldes. Ou de plonger dans la fosse d’un concert où vous ne vouliez pas aller. Mais on peut y trouver un certain charme : restes de Mac Do par terre, file d’attente pour aller admirer les hommes-objets d’une grande marque de vêtements de surf hors de prix, slalomer entre les perches à selfies et photobomber les portraits de famille devant une grande enseigne de macarons, aller au cinéma pour 11 euros, ou se faire peur en traversant hors des clous place de l’Etoile. Ce bon vieux Joe avait raison : « Il y a tout ce que vous voulez au Champs-Elysées ».