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Six endroits pour faire la fête cet hiver, pour se dépenser sans compter.
1. L'alpage de Glazart
Vous pensiez que Le Glazart allait se mettre en mode hibernation après avoir clôturé sa plage ? Bien au contraire, il va continuer à exploiter son bel espace extérieur toute la saison froide. Et pour bien faire les choses, le club du 19e a installé un chalet que jalouserait n'importe quelle station alpine, véritable havre de fête chauffé où le vin chaud coule à flots. Accessible aux heures habituelles du lieu, ce nouvel espace couvert devrait ravir tous les claustrophobes que le Glazart rebutait à cette période.
Pour un petit comité, cette scène accueille concerts et DJ sets, mais également un espace chill avec bar et food trucks (avec plein de burgers au reblochon et autres tommes de Savoie) ainsi que des jeux à disposition. + d'infos
2. Minuit
A l’initiative de Filipe Alves (derrière l’Atelier des Artistes et La Démesure), du manager du Showcase Christopher Kriskha et du boss de Miala Antoine Kraft Caudron, le nouveau club Minuit ne pouvait que proposer une programmation aux petits oignons. Situé à cinq minutes de la grouillante rue Jean-Pierre Timbaud, il donne une suite parfaite aux fêtards de la semaine souhaitant éliminer leurs cocktails de début de soirée sur la piste de danse. Avec un parti pris de n’ouvrir que du mardi au jeudi de 20h à 4h du matin, le club sort la carte de l’innovation et décomplexe une population parisienne frustrée de l’offre clubbing réservée aux travailleurs des 35 heures.
En entrant, on descend d’un étage pour découvrir un bar dans un salon bas de plafond, avec fauteuils, tables et étagères murales chargées en livres et bibelots. On se commande un des cocktails classiques à 8 €, une pinte à 7 € ou une assiette de tapas en cas de fringale. Dans la seconde pièce, qui secoue un peu plus et dans un décor « comme à la maison » avec canapés en cuir et grands lustres, on vient écouter les DJ de la scène parisienne et internationale s’enchaîner, entre house, techno ou disco. + d'infos
3. Salò
Depuis le mois de novembre, un nouveau club campe dans l’épicentre des oiseaux de nuit, rue Montmartre, en lieu et place du défunt Social Club, ex-antre pour juvéniles adeptes de la french touch façon Ed Banger. Les proprios ? Toujours les mêmes : la clique de Manifesto guidée par le duo Arnaud Frisch et Antoine Caton, déjà à l’origine des Nuits Fauves, du Wanderlust et du « hypissime » Silencio, voisin lynchien de l’établissement. Nommé Salò en référence au chef d’œuvre subversif de Pasolini, ce club artistique a, selon leurs dires, l’ambition de nager à contre-courant pour devenir le haut lieu de la night alternative parigote. Vaste programme ! A l’intérieur, les murs bruts façon Dersou côtoient les écrans à foison, ici et là, qui diffusent des vidéos arty sous les regards hallucinés du public.
Ce club non conventionnel est adepte des grands écarts et ne propose aucune règle ou presque. Si ce n’est faire le point entre toutes les disciplines artistiques (cinéma, musique, photographies…) dans un marathon de 120 nuits, 40 artistes invités et 40 cartes blanches. Cette programmation, on la doit aux formidables Anne-Claire Gallet et Coralie Gauthier, fers de lance des soirées queer estampillées Flash Cocotte. Ici, elles proposent un espace bien moins délirant où l’on vient plus pour stimuler nos neurones que pour frétiller sur le dancefloor. Une forme, nouvelle, qui plaira surtout aux initiés. + d'infos
4. Prism
Alors celui-là, il n'a pas de chance puisque quelques jours avant son ouverture, il s'est tapé une restriction administrative qui l'a empêché d'ouvrir. Les premières soirées du lieu sont tout de même reportées au Supersonic et au Nouveau Casino, de quoi nous mettre en jambes pour la suite. En attendant son ouverture officielle qui devrait arriver courant février 2017, on salive ! Niché dans l'ancien Belushi's de Gare du Nord dans le 10e, ce club alternatif promet une jolie programmation house et techno émergente (pour l'instant à l'affiche, beaucoup de Berlinois mais aussi des Anglais et des Parisiens), en entrée libre tous les week-ends. Gratuit, on vous dit ! + d'infos
5. La Marbrerie
La Marbrerie est un lieu de production et de diffusion artistique situé à deux pas de la mairie de Montreuil. Cet ancien local industriel de 1 500 m2 entièrement remis en beauté en septembre par deux jeunes architectes accueille concerts et spectacles vivants, chose qu'il a déjà faite dans le passé puisqu'en 2013 on y allait pour le festival Sonic Protest. Mais désormais, on y va régulièrement. Pour des teufs d'après-midi comme la Mangrove, pour des concerts acoustiques, de cumbia, de classique, pour des festivals de musiques électroniques... Toutes les occasions sont bonnes. A l'intérieur, c'est brut, bétonné, et c'est finalement cette froideur qui donne pas mal de charme au lieu, avec sa grande salle de concert, son étage ouvert sur la salle, son fumoir et son bar dans une salle tout au fond. Un lieu alternatif, qui attire de plus en plus d'organisateurs, et on sait pourquoi ! + d'infos
6. Dame Rose
Discrète, la Dame Rose a pris place au 13 rue du Commandant René Mouchotte dans le 14e il y a déjà quelques semaines. Cette adresse vous dit quelque chose ? C'est tout naturel, puisqu'il s'agit de l'emplacement du fameux Petit Journal de Montparnasse, vaste club de jazz de la rive gauche. Et au mois de janvier 2017, vous pourrez oublier ce nom et redécouvrir un lieu entièrement rénové et redécoré à la sauce... du Comptoir Général ! Amoureux de black music, l'équipe du Comptoir (également derrière le fraîchement ouvert Macumba) s'attaque au sud de Paris, en y intégrant un nouvel univers, l'univers créole de la Louisiane. Avec une direction artistique axée sur la Nouvelle Orléans, on pourra y entendre du jazz donc, mais aussi du hip-hop, du blues et plus largement des musiques aux inspirations africaines. + d'infos