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Pour sa quinzième édition, le festival Cinéma au Clair de Lune, organisé par le Forum des Images hors ses murs et en plein air, va à nouveau sillonner Paris pour onze projections, les jeudis, vendredis, samedis et dimanches, du 24 juillet au 9 août.
Chaque soir à 21h30, les Parisiens pourront ainsi redécouvrir, pêle-mêle, un classique absolu de Stanley Donen (‘Drôle de frimousse’ avec l’éternellement charmante et malicieuse Audrey Hepburn), une réjouissante comédie de Bruno Podalydès (‘Bancs publics’, en écho bienvenu à son récent ‘Comme un avion’) ou quelques grandes comédies vintage, du premier film avec Woody Allen (‘Quoi de neuf, Pussycat ?’) à l’incontournable Ernst Lubitsch (‘Ninotchka’). Un bien beau complément, en somme, à l’autre grand festival de cinéma en plein air, sur les pelouses de La Villette.
La programmation complète :
- Vendredi 24 juillet, Butte Montmartre (18e)
‘Drôle de frimousse’, de Stanley Donen (1957)
Synopsis : Choisie par un photographe de mode pour incarner la femme américaine, une jeune libraire new-yorkaise accepte de participer à un défilé de mode à Paris, ville de l'existentialisme. Une comédie musicale aux couleurs éclatantes, dansée par un duo de rêve et rythmée par la musique de George Gershwin.
- Samedi 25 juillet, Place des Vosges (4e)
‘Bancs Publics’, de Bruno Podalydès (2009)
Synopsis : Une banderole portant l'inscription « Homme seul », déployée un beau matin à la fenêtre d'un appartement, intrigue les employés du bureau d'en face... Canular ou cri du cœur ? Lucie et deux collègues décident de mener l'enquête. Une comédie humaine jubilatoire, servie par un casting impressionnant.
- Dimanche 26 juillet, Parc Montsouris (14e)
‘Les Adieux à la reine’, de Benoît Jacquot (2011) – Lire notre critique
Synopsis : Le 14 juillet 1789, à l'annonce de la prise de la Bastille, nobles et serviteurs s’enfuient de Versailles... Sidonie Laborde, jeune lectrice de la Reine, et sa confidente, ne veut pas croire la rumeur et choisit de rester à ses côtés. Un marivaudage savant et cruel aux premiers jours de la Révolution.
- Jeudi 30 juillet, Pelouse de Reuilly (12e)
‘Touchez pas au grisbi’, de Jacques Becker (1953)
Synopsis : Deux gangsters montmartrois, fatigués et pressés de mener une existence bourgeoise, veulent prendre leur retraite après le vol d’une somme fabuleuse que convoite une bande rivale... Un grand classique du cinéma français rendu inoubliable par la composition de Jean Gabin et la musique de Jean Wiener.
- Vendredi 31 juillet, Place des Fêtes (19e)
‘Seuls Two’, de Eric et Ramzy (2007)
Synopsis : Gervais, policier raillé par ses collègues, rêve d'arrêter Curtis, un cambrioleur malin qui lui échappe toujours et le ridiculise. Un beau jour, tous deux se retrouvent seuls dans Paris, étrangement vidée de ses habitants... Une course poursuite servie par la complicité du duo comique d'Eric et Ramzy.
- Samedi 1er août, Parc André Citroën (15e)
‘Le Petit Nicolas’, de Laurent Tirard (2009)
Synopsis : De la maison à l'école, Nicolas mène sa vie d'enfant, entre les parents, la maîtresse et la bande des copains : Clotaire, Agnan et les autres... Adapté de l'œuvre de Sempé et Goscinny, le film reconstitue la France des années Simca et Formica et dépeint avec fantaisie une famille de Français moyens.
- Dimanche 2 août, Place de la République (10e)
‘Frantic’, de Roman Polanski (1988)
Synopsis : Venu à Paris pour un congrès, un cardiologue américain s'installe au Grand hôtel d'où sa femme disparaît mystérieusement. Devant l'inertie des autorités, il se lance à la poursuite des ravisseurs, aidé par une jeune Parisienne... Un thriller haletant avec Emmanuelle Seigner dans son premier grand rôle.
- Jeudi 6 août, Square Léon-Frapié (20e)
‘Ninotchka’, d'Ernst Lubitsch (1939)
Synopsis : Le commissaire Nina Yakuchova, flanquée de deux camarades, est envoyée à Paris pour rappeler à l'ordre trois émissaires communistes, manifestement dévoyés par la vie parisienne... Une romance doublée d'une satire politique caustique, par les maîtres inégalés de la comédie, Ernst Lubitsch et Billy Wilder.
- Vendredi 7 août, Parc de Choisy (13e)
‘La Grande Vadrouille’, de Gérard Oury (1966) – Lire notre critique
Synopsis : En 1942, un avion anglais est abattu au-dessus de Paris. Un chef d'orchestre de l'Opéra et un peintre en bâtiment se retrouvent, bien malgré eux, devoir aider les rescapés à passer en zone libre. Peinture burlesque de l'occupation allemande, un classique du comique français, aux scènes d'anthologie.
- Samedi 8 août, Esplanade des Invalides (7e)
‘La Môme’, d’Olivier Dahan (2007)
Synopsis : De son enfance à la gloire, de la conquête du succès aux drames personnels, entre le Paris populaire et l'Amérique, le film retrace la destinée tragique de la chanteuse Edith Piaf. Ce rôle intense a valu à Marion Cotillard une pluie de récompenses, jusqu'au prestigieux Oscar de la meilleure actrice.
- Dimanche 9 août, Jardin Nelson Mandela (1er)
‘Quoi de neuf, Pussycat ?’ de Clive Donner (1965)
Synopsis : Bien décidé à s'assagir, le rédacteur en chef d'une revue féminine, séducteur impénitent, consulte un psychiatre, qui s'avère être un obsédé sexuel... Tournée dans un Paris très « swinging sixties », une comédie loufoque et débridée avec Woody Allen, auteur du scénario et pour la première fois à l'écran.