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Tout le monde connait désormais les Boiler Room, ce projet né à Londres en 2010 qui consiste à filmer des artistes en train de faire un DJ set pour un public restreint, dans un endroit plus ou moins confiné et atypique. Après captation, on retrouve la vidéo sur Youtube, ce qui permet aux auditeurs de voir de grands producteurs balancer des morceaux qui sortent de nulle part, d’en connaître un peu plus sur leurs influences et d’échanger entre youtubeurs à coups de « Track ID ? »*. Force est de constater que quand une idée simple comme bonjour connaît un succès monumental, les projets s’emballent (les « Boiler » perdent leur côté intimiste et exclusif, la dernière en date ayant eu lieu au Grand Palais), mais en poussent d’autres à voir le jour. On pense notamment à l’équipe radio du Mellotron, qui a installé son antenne au sein de son restaurant éponyme. Les invités viennent jouer tous les soirs autour de la clientèle, et les sets sont retranscrits sur Soundcloud par la suite. Mais le plus étonnant, ce sont les gars du collectif Dansons Paris, qui ont détourné la Boiler Room fin 2014 pour créer la Boiler Jamón. Le principe ? Le même que sa grande sœur, mais au milieu des jambons et fromages d’une micro-épicerie fine. C’est mignon, ça vient de chez nous (autant les produits que les artistes invités), et puis ça nous permet de confirmer que tout est bon dans le cochon. À quand la prochaine Boiler Cassoulet ?
Boiler Jamón : une fois par mois chez Seguin Gourmet, 48 rue Poncelet dans le 17e.
* dans le milieu, anglicisme consistant à réclamer le nom du morceau passé à telle minute