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Gros coup d'accélérateur dans le feuilleton de la Miroiterie, qui risque de contenir plus de rebondissements que les 'Feux de l'amour'. Après avoir été sous la menace constante de l'expulsion de ses habitants depuis plusieurs années, ce squat mythique du 20e a finalement cédé non pas sous le poids des injonctions de la mairie mais sous celui d'un arbre qui a provoqué l'écroulement d'un mur. Alors que les scellés sont apposés depuis un bon moment sur la porte du lieu laissé à l'abandon, des agents à gilets réfléchissants font le grand ménage de printemps sur place depuis quelques jours.
Il faut croire que la mairie et la Bellevilloise, le voisin qui devrait récupérer l'espace pour en faire une résidence étudiante, des bureaux et un hammam, ont décidé de lancer les grands travaux. Pourtant, les riverains et les anciens squatteurs, toujours très engagés dans le devenir de leur Miroiterie, ne l'entendent pas de cette oreille. Un récent article de Télérama faisait état de tensions lors d'une réunion d'information organisée par la mairie, où les détracteurs ont critiqué l'esthétique du projet et son approche trop commerciale. Le directeur de la Bellevilloise Renaud Barillet a beau évoquer la création d'une salle de concerts et d'un studio de production musicale, il faudra qu'il montre patte blanche avant de calmer les ardeurs du quartier.
