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Une file d'attente qui se dessine jusqu'au métro, des milliers de visiteurs, des centaines de tatoueurs et des litrons de bières blondes. Ce week-end, le Mondial du Tatouage était partout, en une des journaux télévisés, en trend sur les réseaux sociaux... Sur la ligne 5 particulièrement bondée, on devine des tatouages cachés sous les écharpes. Pour ceux qui ignorent tout de l'événement, le Mondial du Tatouage réunit sous la Grande Halle de La Villette des centaines de tatoueurs issus des quatre coins du monde : San-Francisco, Barcelone, Bruxelles...
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On y vient se faire tatouer sur rendez-vous ou se faire poser un flash à l'improviste, participer à des concours du plus beau tatouage couleur ou noir et blanc ou encore s'acheter du matériel, des posters, des bouquins, des t-shirts style tattoo. « Depuis le retour du Mondial du Tatouage (en 2013, ndlr), on a enregistré de plus en plus de demandes ou de questions sur l'apprentissage, raconte-t-on au stand du syndicat des tatoueurs. La convention a vraiment participé à la notoriété croissante du tatouage. » Cette année, Tin-Tin figure de proue de l'événement, attendait plus de 32 000 visiteurs contre 15 000, il y a seulement trois ans. Pas étonnant donc, à ce que La Villette ait ouvert des centaines de mètres carrés en plus pour cette nouvelle édition (au total 20 000 m2).
Les dermographes ont le vent en poupe, c'est certain. Pourtant, tous les visiteurs ne sont pas venus jusqu'à Porte de Pantin pour se faire encrer l'épiderme. « Je ne me ferai pas tatouer cette année, explique Jordan, encore chiffonné par sa gueule de bois de la veille. Les prix des tatouages sont assez élevés ici. En fait, venir au Mondial ça se prépare ! Mais c'est quand même cool de venir, de voir en vrai les artistes que je suis sur Internet. »
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