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Nous l’oublions parfois mais la photographie peut coûter la vie. Traverser le globe pour se rendre dans des pays en proie à des conflits et en capturer des instantanés de violence n’est pas sans risques pour les photographes freelance qui se battent pour la liberté d’informer. Lucas Dolega en fait partie : en janvier 2011, ce jeune photojournaliste part couvrir la révolution tunisienne. Touché par un tir de gaz lacrymogène, il succombera à ses blessures quelques heures plus tard. Pour rendre hommage à ce photographe passionné et épris de liberté, sa famille et ses proches décident de créer l’Association Lucas Dolega et de lancer le Prix Lucas Dolega de la photographie, dont la 5e édition se tient actuellement.
© Matthieu Rondel
Elle est ouverte à tous les photographes professionnels indépendants, sans condition d’âge ou de nationalité et gratuite. Le prix récompensera le lauréat d’une dotation Olympus et son reportage fera l’objet d’une exposition parisienne ainsi que d’une publication dans l’album de Reporters Sans Frontières. Il succédera au photographe iranien Majid Saeedi pour sa série de photos traitant du conflit en Afghanistan. Pour participer, il suffit de présenter un reportage photographique traitant d’un événement concernant la défense des libertés et de la démocratie, d’une situation de conflit, d’une catastrophe naturelle ou sanitaire et de leurs conséquences sur les populations civiles. Le jury s’appuiera sur l’engagement personnel du photographe, la qualité de son travail et son attachement à la liberté d’information. L’appel à candidature se termine le 16 novembre et la remise de prix s’effectuera en janvier 2016.
© Majid Saeedi
© Majid Saeedi
© Majid Saeedi
© Majid Saeedi
© Majid Saeedi