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Le street-artiste M. Chat condamné pour dégradations ?

Écrit par
Anna Maréchal
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Le street-artiste français M. Chat, moins connu sous le nom de Thoma Vuille, risque jusqu’à trois mois de prison ferme. La cause ? Des « dégradations » effectuées sur une cloison temporaire à Gare du Nord. C’est ainsi que le Tribunal de Grande Instance de Paris qualifie le dessin que M. Chat a malicieusement réalisé dans un espace en travaux, sur un support en plâtre destiné à être recouvert.

La raison du litige...
© DR / M. Chat Instagram

M. Chat, ami public n°1 ?

Au même titre que ses créations qu’il partage régulièrement sur les réseaux sociaux, M. Chat rend ses poursuites judiciaires publiques, en postant par exemple une photo de son courrier de convocation au tribunal, puis une de la chambre correctionnelle. Sa « marque » étant désormais connue et reconnue, il bénéficie d’un grand soutien public.

Ce n’est pas la première fois que des street-artistes de renom font face à des peines judiciaires. Le street-art étant né dans la rue, sa réalisation est par définition illégale et temporaire. Thoma Vuille est lui-même accusé de récidive (la RATP l’avait déjà interpellé pour sa fresque lors des travaux de la station Châtelet) et de « dégradation du bien d’autrui ». En attendant le verdict qui devrait tomber le 15 octobre, M. Chat recueille un grand soutien de la part des internautes. Et il en faudra plus pour lui retirer son éternel sourire blanc.

 

M. CHAT en zonzon? #monsieurchat #mchat #mrchat #streetart #ildefrance #prison #3mois #paris

Une photo publiée par M.CHAT (@m.chat_official) le

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