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On y était : Major Lazer à l'Olympia

Écrit par
Elsa Pereira
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Jeudi 1er octobre, complet. Vendredi 2, complet. Pour assister au concert de Major Lazer à Paris, il fallait s'y prendre en avance ou sortir un billet jaune devant l'Olympia tout scintillant. Toujours numéro 14 dans les charts français, le groupe de Diplo, Jillionaire et Walshy Fire n'en finit plus d'émouvoir la jeunesse française et le titre "Lean On" de faire danser. Un tube efficace que de nombreux Parisiens sont venus entendre live ce jeudi d'octobre. 21h, dans une large robe-pyjama blanche Elliphant échauffe la salle. On lève le poing sur "Revolusion". On s'égosille sur "Down of Life". La mayonnaise prend. La sueur perle sur les fronts. Compte à rebours, dans l'Olympia la chaleur monte. Major Lazer entre en scène en combi post-apocalyptique entourés d'une scénographie digitale. Il ne faudra à Walshy Fire que quelques secondes de concert avant de se lancer dans la fosse.

Comme dans un seul souffle, Major Lazer enchaîne les tubes. Un dancehall aux accents reggaeton qu'ils mixent ici et là avec du DJ Snake, le célèbre "Jump Around" de House of pain, du Macklemore ou encore du Snoop Dogg avec un seul souci en tête : celui de déshabiller la salle, faire sauter l'assistance, voire de les faire courir d'un bout à l'autre de la fosse (!). Aucun répit pour le public : canons à fumée, jets de cotillons et lancers de cadeaux, ils sont assiégés de toute part quand ils ne se font pas rouler dessus par Diplo, enfermé dans un énorme ballon transparent. Electrisés par les superbes chorégraphies des quatre danseuses (Beyoncé, gare à toi !) et par les énormes basses qui rugissent aux quatre coins de la salle, les spectateurs font vibrer le parquet de l'Olympia comme s'il s'agissait d'un trampoline. Un show quatre étoiles qui réveillera à coup sûr quelques courbatures.

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