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Wes Craven / John Huston : deux rétrospectives immanquables à la Cinémathèque

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Joli doublé à la Cinémathèque avec deux cinéastes américains parmi les plus inventifs de la seconde moitié du XXe siècle

Derniers jours… Il vous reste jusqu’à la fin de ce mois de juillet pour vous rendre au 51 rue de Bercy, afin de profiter de la climatisation des salles et – surtout – d'y retrouver le papa farceur de Freddy Krueger et celui, magistral, d’Anjelica Huston.

John Huston, « plus fort que le diable »

Petit rappel : dès son premier film, ‘Le Faucon Maltais’ (1941), John Huston réalise tout bonnement un chef-d’œuvre du septième art, tiré du roman noir de Dashiell Hammett, avec Humphrey Bogart dans l’un de ses meilleurs rôles, celui du détective Sam Spade.

Bogart qu’il retrouvera d’ailleurs bientôt pour autant de films devenus des références assez incontournables : du western ‘Le Trésor de la Sierra Madre’ au tendu ‘Key Largo’, avec le couple mythique que Bogart forme alors avec Lauren Bacall – qui lui adresse cette fameuse réplique après un mémorable roulage de pelles : « You know how to whistle, don’t you, Steve ? You just put your lips together and… blow. »

Plus tard, John Huston c’est aussi celui qui révélera la fragilité déglinguée de Marilyn Monroe (dans le crépusculaire et halluciné ‘Les Désaxés’ de 1961) ou offrit l’un de ses plus grands rôles à Sean Connery, avec ‘L’Homme qui voulut être roi’ en 1975. Une carrière de plus de quatre décennies qui se termina par l’adaptation d’un roman détraqué et ivre-mort de Malcolm Lowry (‘Au-dessous du volcan’ en 1984) et chez les tueurs et malfrats de ‘L’Honneur de Prizzi’ (1985). Implacable. 

Marilyn Monroe dans 'Les Désaxés' de John Huston

Wes Craven sort de la nuit

Et que dire alors de Wes Craven, sans doute le plus grand des réalisateurs postmodernes de cinéma d’horreur, que ce soit avec la série des Freddy avec l’inénarrable Robert Englund (et cette idée, assez géniale, d’un fossoyeur des rêveurs aux griffes d’acier), ou à travers la franchise ‘Scream’, où la terreur se joue, désormais, à un second degré ludique et souvent jouissif.

Toutefois, cette rétrospective de ses films offre aussi l’occasion de (re)découvrir les premiers méfaits du pape de la terreur, comme ‘La Dernière Maison sur la gauche’ (1972) ou ‘La Colline a des yeux’ (1977).

En somme, un combiné idéal avant de partir en vacances. Ou de glander au soleil à la terrasse d’un bistrot parisien...

Quoi ? Rétrospectives John Huston et Wes Craven
Quand ? Jusqu'au 31 juillet 2016
Où ? A la Cinémathèque française 

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