Erigé en 1951 par l’Union des fabricants, une association de lutte anti-contrefaçon, ce musée retrace l’histoire du plagiat et des imitations frauduleuses, de l’Antiquité à nos jours. A la fois ludique et instructif, le parcours confronte une multitude d’objets « authentiques » et falsifiés, depuis les premières contrefaçons d’amphores gallo-romaines jusqu’aux grandes marques de luxe d’aujourd’hui.
Textiles et accessoires de mode (Reebok, Lacoste, Vuitton…), pièces détachées de voitures, jouets, dictionnaires, cigares, électroménager, bouteilles de champagne… L’exposition révèle l’étendue du fléau de l’usurpation. En invitant ses visiteurs à chercher l’intrus et à jouer au jeu des différences, elle livre de manière amusante quelques clés pour distinguer le vrai du faux. Lieu de vente, emballage, prix : autant de pistes pour apprendre à démasquer l’objet contrefait.Le parcours nous sensibilise, pauvres pécheurs, à l’importance de la propriété intellectuelle et souligne le retentissement du trafic des contrefaçons sur l’économie mondiale. Le but ? Responsabiliser le public sans sombrer pour autant dans la moralisation. Ou comment militer avec le sourire ?